Dans les coulisses du zoo de Mulhouse

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D'habitude, Benoît Quintard, vétérinaire et adjoint du directeur, prend son vélo pour faire le tour des cinq secteurs du zoo : les primates, les lémuriens, les ongulés, les oiseaux, et les carnivores. Mais ce matin, il s'adapte au pauvre humain que nous sommes, mais ne ralentit pas le rythme pour autant : « Je peux être vite interrompu dans ma tournée et appelé pour une urgence. Les soigneurs sont nos yeux, ils sont habitués à voir le comportement habituel de l'animal et peuvent déceler le moindre changement. »

Le gibbon fait partie d'un programme de conservation au zoo de Mulhouse © dr Le gibbon fait partie d'un programme de conservation au zoo de Mulhouse


Et quelle est la principale occupation des animaux et donc préoccupation des soigneurs ? Manger, pardi. Et on en engloutit de la nourriture chaque année : 27 tonnes de poissons, 77t de fruits et légumes, 74t de granulés, 24t de viande, 99t de foin et paille...

Jérôme Higelin, responsable de la singerie, prépare justement le repas de 11 heures, avec des fruits et légumes récupérés en partie dans les centres commerciaux : « Le repas du matin est à base de légumes, celui du soir avec plus de fruits. Sinon, les primates se gaveraient de fruits et auraient trop de sucre. Il peut y avoir des problèmes d'obésité, donc de santé, qui sont un frein à la reproduction », précise-t-il.

Et souvent, ce sont les animaux dominant qui grossissent. Pour éviter la compétition autour de la gamelle, la nourriture est répartie dans plusieurs points. Et pour susciter la curiosité, des petites graines sont disposées dans des endroits difficiles d'accès. Mangez, bougez, comme dirait le ministère de la santé.

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