S'ouvrir à tous les publics, c'est l'objectif de Delphine Brunel, responsable des projets culturels : « Notre objectif, c'est de faire venir du public hors saison. Notamment les gens du coin qui connaissent le château parce qu'ils l'ont visité quand ils étaient petits. Nous qui travaillons à l'année savons qu'on n'a jamais fini de le découvrir, qu'il est très riche, et donc nous essayons à chaque fois d'apporter un nouveau regard ».Par exemple, elle concote chaque année pour le mois d'octobre C'est la récré au château, sur le thème des princesses et chevaliers. Une quinzaine d'ateliers pour découvrir la vie de nobles dans un château : initiation au tir à l'arc, jeux d'adresse et de société, exposition de costumes...
© Sandrine Bavard La salle d'armes du château
« C'est tout de même un an de préparation. Il faut faire des recherches bibliographiques, trouver une thématique et des intervenants qui puissent la décliner en ateliers. Car les contraintes du château sont très fortes : ce sont des petits espaces, où le matériel est transporté à dos d'hommes sur une longue distance, parfois dans des conditions difficiles (le froid, le vent, l'humidité...). Les animations doivent être courtes, entre 2 et 3 minutes, et être bilingues puisque nous ciblons aussi le public allemand. »
Pour monter des manifestations, encore faut-il avoir le budget nécessaire. Et la personne qui veille aux dépenses, c'est Carine Bailly, responsable financière et marché public, qui gère 600 000 € de budget de fonctionnement : travaux de maintenance et réparation, achat des produits d'entretien ou des fournitures administratives, etc.
Et il n'est pas toujours évident de gérer ce portefeuille en bonne mère de famille : « Le budget a été restreint au niveau du conseil général, donc nous faisons un suivi très pointilleux des demandes des différents services : s'il nous manque un centime, nous ne pouvons tout simplement pas engager les dépenses. C'est à nous de ne pas faire de demandes trop extravagantes et d'économiser là où nous pouvons », explique-t-elle.
Ah, la rigueur budgétaire ! Il semble désormais bien loin le temps de Guillaume II le dispendieux, qui pouvait s'offrir une cuisine de luxe ou une salle de réception grandiose, dans un château où il ne resta pas même une nuit !
Voir aussi notre article sur les travaux au château du Haut- Koenigsbourg
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