Le Concordat est un accord signé en 1801 par Napoléon Bonaparte, alors encore Consul ; les clauses de cet accord concernaient en premier lieu le rapport de l’Etat et de l’Eglise Catholique, mais s’est par la suite étendu aux confessions protestantes et juives. L’Alsace et la Moselle respectent encore plusieurs de ces clauses.
© Gérard Blot / RMN Signature du Concordat entre la France et le Saint-Siège, le 15 juillet 1801, par Gérard François Pascal SimonCompromis plus que réel accord, le Corcordat dit « de 1801 » établit les relations et la hiérarchie entre l’Etat français, alors république avant la prise du pouvoir par Napoléon, et le Siège de l’Eglise Catholique. Les clauses sont ensuite étendues au judaïsme de France et à la confession chrétienne protestante.
Alors en œuvre lorsque l’Alsace et la Moselle furent prises par les Allemands en 1871, le Concordat avait disparu depuis treize ans lorsque les régions furent ramenées à la France en 1918.
Outre la perte d’avantages tels que les fêtes religieuses rendues fériées (Vendredi Saint et Saint-Etienne), la perte du Concordat amena une incompréhension et une vive protestation aux Alsaciens dont l’élan laïc avait été bien moins fort au cours des années 1900 que la France d’Emile Loubet.
Les termes du Concordat de 1801 furent alors maintenus pour les trois départements, et sont conservés encore de nos jours, nonobstant les idéaux de laïcité votés en 1905 ; ce qui valut d’ailleurs de nombreuses critiques et remises en question de cette décision de 1918 à nos jours.
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