Le point central Concordat de 1801 était l’instauration d’une hiérarchie entre l’Etat français et les représentants de l’Eglise qui officiaient sur le territoire français. En Alsace-Moselle, les évêques sont toujours théoriquement soumis au contrôle de l’Etat.
Si le Concordat établi entre la France du consul Bonaparte et le Pape Pie VII en 1801 établit le contrôle des représentants de l’Eglise par les dirigeants de l’Etat, ce qui valut souvent à cet accord le statut de « compromis » critiqué, ce contrôle disparaît lors de la séparation de l’Etat laïc et de l’Eglise en 1905.
Seulement, l’Alsace-Moselle, alors membres de l’Empire allemand, de plus Etat Protestant où le prince est le chef des croyants parmi ses vassaux, ne prend nullement en compte ces dispositions.
Du coup, réannexés à la France en 1918, les diocèses de Strasbourg et de Metz restaient, conformément au Concordat maintenu, sous le contrôle de la République français.
Ainsi, de nos jours encore, c’est le président de la République française qui nomme l’archevêque de Strasbourg et l’évêque de Metz, et est le seul chef d’Etat au monde à jouir encore de ce « contrôle ». Néanmoins, dans l’organisation effective, c’est Rome qui choisi l’élu parmi trois candidats, mais c’est le président français qui officialise l’investiture du clerc.
C’est du ministère de l’Intérieur que le service des cultes dépend, avec un bureau pour les trois départements (Moselle, Haut-Rhin et Bas-Rhin) basé à Strasbourg.
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