Et hop, trois lacs vosgiens en une seule randonnée ! Le blanc, le noir, et le lac des truites, situés dans la vallée de Kayserberg. Mais le panorama se mérite, avec une dizaine de kilomètres et quelques 500 mètres de dénivelé dans les jambes.
Textes et photos Sandrine Bavard
A un peu plus de 1000 mètres d’altitude émerge le lac blanc, point de départ de notre randonnée. Il faut ensuite longer sur quelques mètres la D48 II jusqu’à ce qu’un rectangle jaune indique le sentier sur la gauche. Entre racines et rochers, le sentier est très escarpé et pentu, mais il faut bien cela pour surplomber le lac.
Au bout du chemin de crête, on peut admirer le rocher Hans, site d’escalade renommé, coiffé de la statue de la vierge. On peut aussi profiter d’une fontaine pour se rafraîchir et d’une table de pique-nique pour manger.
Pour rejoindre les Hautes Chaumes, suivre le rectangle rouge. On traverse un petit bout de forêt avant de déboucher sur une immense étendue, presque nue, tapissée d’herbes hautes et parsemée de quelques hêtres et arbustes. Au-delà de 1200 mètres d’altitude, peu de végétaux résistent aux conditions climatiques : froid, vend, humidité, neige... En été, tous les moyens sont bons pour le découvrir : à pied, à VTT ou à cheval.
La plus vaste tourbière des Vosges recouvre une superficie de 70 hectares et fait partie d’une réserve naturelle plus large de 505 hectares. Il faut imaginer quelques années en arrière les charrettes à bœufs emmenant leur cargaison de tourbes dans les vallées environnantes pour servir de combustible : une activité économique qui a perduré jusqu’en 1953. On peut traverser ces paysages via le balisage cercle vert qui vous fera faire un petit détour.
D’où que l’on vienne, la montée en vaut la peine. Entre le pic du Reif et le Taubenklangfelsen, à 1299m exactement, on peut jouir d’une vue plongeante sur le lac du Forlet ou lac des Truites. Il s’agit du plus élevé des lacs des Vosges, qui culmine à 1061 mètres et qui occupe un ancien cirque glaciaire. Des forêts de sapin, des parois rocheuses abruptes, la chaîne des ballons dans le fond : tout y est !
Entre le lac blanc et le lac noir, la forêt domaniale des deux lacs s’étend sur 637 hectares. Des pins rampants ont été plantés sur les crêtes tandis que des épicéas protègent la vallée d’Orbey des inondations.
En suivant le balisage rond bleu, on descend vers le lac noir par un sentier fort escarpé, piégeur avec ses racines et ses rocailles. La centrale hydroélectrique construite par René Koechlin a été démolie par EDF qui envisage d’en construire une nouvelle, plus moderne et efficace. Une auberge permet de se restaurer.
Après le lac noir, rejoindre le lac blanc par le sentier Cornélius (rectangle jaune) toujours à travers des sentiers escarpés. Il reste alors 45 minutes de marche entrecoupée par une petite halte à la source Cornelia
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