Cent ans après, que reste-t-il de la Première guerre mondiale ? Beaucoup de vestiges au Hartmannswillerkopf, champ de bataille sur la route des Crêtes, devenu un véritable musée à ciel ouvert.
1. Un lieu chargé d'histoire
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Une ambiance particulière règne au Vieil Armand : la tristesse du souvenir se mêle à la beauté de la nature qui a repris ses droits. Une ambiance qui semble inspirer ce peintre.
Hartmannswillerkopf - Historial franco-allemand de la Grande Guerre
2. Le mémorial
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Il existe sans doute de nombreuses façons de se recueillir, mais on ne s’attendait pas à un poirier sur l’Autel de la Patrie... Ce monument, qui porte les blasons des villes qui l’ont financé, a été inauguré en 1932 par le président de la République Albert Lebrun. Sous le parvis, une crypte abrite trois autels : catholique, protestant et israélite.
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3. Le monument du 152ème R.I
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Le monument du 152 ème R.I. rend hommage à ses illustres soldats, surnommés les « Diables rouges » par les Allemands, preuve de leur bravoure. Il a été réalisé en 1921 par le sculpteur Victor Antoine, originaire de Saint-Dié et ancien de ce régiment. Il a été dynamité en 1940 par les Allemands, puis reconstruit après la guerre par le même Victor Antoine.
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4. « Repose en paix »
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Près de 30 000 soldats sont morts au Vieil-Armand et quelques 1300 soldats français sont inhumés dans le cimetière national. Parmi eux, Alexis Donat Filippi, soldat du 47e B.C.P, décédé le 30 décembre 1915, au plus fort des combats. Son arrière-petit-fils est venu honorer sa mémoire, en accrochant une photographie et en plantant un drapeau français au pied de sa sépulture : « A mon arrière-grand-père venu de l’Ile de Beauté mourir pour la France. Repose en paix. »
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5. Les lignes françaises : un abri
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Le Vieil-Armand est un enjeu stratégique pour les Français qui veulent reconquérir la Plaine d’Alsace et barrer la route des Allemands vers Belfort.
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6. Les lignes françaises : un piquet d'amarrage
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Les combats sont violents, particulièrement en 1915 où le sommet change huit fois de main. Les bombardements sont intenses : jusqu’à 250 000 obus tirés par l’artillerie française rien que pendant la journée du 21 décembre 1915 ! On comprend pourquoi les Poilus ont rebaptisé le site « la montagne de la mort » ou « la mangeuse d’hommes ».
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7. Les lignes allemandes : le Hirtzenstein
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Au sortir de la guerre, on dénombre 6 000 abris et 90 kilomètres de tranchées. Aujourd’hui encore, de nombreux vestiges sont visibles, notamment du côté allemand : abris, casemates, galeries, tranchées, boyaux, stèles, des « queues de cochon », ces piquets de fer à visser dans le sol pour fixer le réseau de fil barbelé... sans bruit !
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8. Les lignes allemandes : une tranchée
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Un nouveau sentier balisé de 4 km, jalonné de panneaux explicatifs, a été inauguré en juin 2014 sur le Vieil-Armand, au départ de la nécropole. Plus ardu et moins couru, le secteur de la Suisse Lippique mérite pourtant le détour. Depuis Hirtzenstein, vous partirez à l’ascension du sommet, en passant notamment devant une tranchée de 500 m de long et de 200 m de dénivelé.
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9. L’abri mémoire d’Uffholtz
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L’abri-mémoire fait un remarquable travail de mémoire sur la guerre 14-18 et notamment la ligne de front dans les Vosges.
Abri-mémoire
10. Étape gourmande : la ferme-auberge du Molkenrain
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La réputation de cette ferme-auberge n’est plus à faire. On y sert de la viande issue de l’élevage de race Salers de la ferme, des salades de saucisses, du collet de porc fumé...On y vient surtout pour son repas marcaire avec sa tourte en entrée, de la viande accompagnée par des roïgebragaldas (pommes de terre braisées) en plat principal, suivi du fromage et du dessert . Si vous avez peur de ne plus avoir de place pour la tarte aux myrtilles, vous pouvez opter pour une assiette de charcuterie, de fromage ou de crudités.
Ferme auberge du Molkenrain
11. Étape gourmande : la Cantine Zeller
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Quel étonnant lieu que la cantine Zeller, isolée en forêt sur une ancienne voie de liaison allemande ! A l’époque, un village abritait l’État-major allemand, un mess d’officier, mais aussi librairie, coiffeur ou dentiste...Depuis 25 ans, on peut y étancher sa soif grâce à des bénévoles qui ouvrent les portes chaque week-end et jours féries de 9h à 18. L’été, on peut même y faire un barbecue sur demande et à condition de ramener ses vivres !