Sur les hauteurs de Mulhouse, au XIXe siècle, les villas des riches industriels ont remplacé les vignes et les arbres du Rebberg. Ce quartier cossu reste néanmoins un poumon vert de la ville, avec des villas insolites à découvrir, des ruelles dans lesquelles se perdre. On montera aussi jusqu’au belvédère pour admirer le panorama sur toute la ville et les montagnes.
1. Les hauteurs de Mulhouse
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Le belvédère du Rebberg offre un panorama sur toute la ville et les montagnes.
2. Le vignoble Tony Troxler
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Rebberg signifie en allemand le mont des vignes. Aujourd’hui, il ne subsiste plus grand-chose du vignoble si ce n’est une petite parcelle à l’angle de la rue des Carrières et Robert Breitweiser, réintroduit en 1990. Les 2500 pieds de vignes de pinot gris et d’auxerrois sont cultivés par les services verts de la ville. Chaque année, ce sont 4000 bouteilles, baptisées le Clos du Klettenberg, qui sont produites et servies lors des réceptions officielles de la ville.
3. La première maison du Rebberg
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C’est Jean-Jacques Koechlin qui jeta le premier son dévolu sur la colline boisé du Rebberg et sur le lieu-dit Hasenrain. Il fait construire une maison de campagne dans les années 1800, entourée par un jardin de 12 hectares, et remaniée par son fils André, fondateur de la SACM. Elle est occupée aujourd’hui par l’administration de l’hôpital du Hasenrain.
Hôpital du Hasenrain
4. Le belvédère
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Mulhouse n’a pas de châteaux forts perchés sur un éperon rocheux pour admirer la vue. Qu’importe ! Elle a son belvédère, construite à l’époque du fer, en 1898 : son concepteur, Maurice Koechlin, était d’ailleurs chef du bureau d’études d’Eiffel et Cie. Un ouvrage qui rappelle ainsi le boom industriel de la ville et permet à 20 mètres de hauteur d’admirer la ville, les Vosges et la Forêt noire.
5. La villa néo-mauresque
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Un arrêt s’impose devant la villa néo-mauresque, rue de Ventron, construite en 1901. Son toit-terrasse, son dôme, sa tour d’angle et ses imitations de mosaïques nous transportent en Orient. Ce riche patrimoine a contribué à l’obtention du label ville d’art et d’histoire pour Mulhouse en 2008.
6. Les villas résidentielles
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C’est à la fin du XIXe siècle que le quartier résidentiel du Rebberg se développe. Les riches industriels viennent y faire construire leurs villas, dans des styles très différents, d’inspiration classique, moderne, Renaissance ou néo-régionaliste...
7. Un quartier très vert
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Pour vivre heureux, vivons cachés : une devise qui sied à ravir aux habitants du Rebberg qui apprécient la tranquillité de leur colline. Cachées par des grilles, des murets, ou la végétation, les villas et maisons cossues ne se laissent pas toujours aisément admirer. Les ruelles et les impasses sont nombreuses, comme pour mieux perdre le visiteur dans leur charme.
8. Une villa en hauteur
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Une villa en hauteur
9. Un poumon vert à l’abri des regards
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La végétation est ici partout présente, avec quelques espaces verts pour se détendre et profiter de la vue, comme le square de l’Argonne. A l’origine, en 1884, il abritait le réservoir d’eau du Rebberg, pour remédier aux pénuries d’eau et alimenter des pièces d’eau dans les jardins des villas.
Square du Réservoir
10. Le jardin botanique et zoologique
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Ce sont les industriels et philanthropes mulhousiens qui ont créé le jardin botanique et zoologique de Mulhouse. En 1868, il ouvre ses portes pour permettre la détente et l’éducation du peuple. Aujourd’hui, il s’attache plutôt à préserver des espèces menacées de lémuriens, gibbons, cercopithèques, tortues ou capucins. Le zoo compte près de 1200 animaux et le parc plus de 3000 plantes. De nombreuses activités et visites sont organisées à l’année.
Zoo de Mulhouse : parc zoologique et botanique
11. La pâtisserie Jacques
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Il peut être dangereux de faire du lèche-vitrine devant la pâtisserie Jacques car on a envie de tout emporter : le Saint-Honoré à la crème de kirsh, l’Opéra, avec son biscuit à l’amande et sa crème de café, le Paulo avec sa feuillantine amande, son crémeux passion, et sa mousse chocolat... Signe de haute réputation, la boutique ne désemplit jamais : « On est reconnu pour nos produits de très grande qualité, de grande fraîcheur et d’innovation », souligne Tarik, conseiller vente.
Jacques
12. Le Bistrot à huîtres
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Un restaurant avec un bar à huîtres ouvert sur l’extérieur, cela ne court par les rues en Alsace. Et bien, il y en a un au Rebberg, ouvert il y a 20 ans par Bertrand et Christine Meissner. L’hiver, on vient y goûter les plateaux de fruit de mer : huîtres, tourteaux, langoustines... L’été, plutôt les poissons grillés et la bouillabaisse. Mais le chef a d’autres suggestions au menu : aile de raie aux câpres, blanc de turbot aux asperges vertes et Champagne, carpaccio de saumon au citron vert... Le menu débute à 24€ le midi, 36€ le soir.
Le Bistrot à Huîtres