Le retour des beaux jours incite tout naturellement à la redécouverte des jardins publics qui parsèment le centre-ville de Mulhouse. Véritables îlots de verdure au coeur de la cité, ces lieux de détente fréquentés par toutes les générations sont aussi les «poumons verts» de la ville. Visite guidée.
DR Les générations se mélangent dans les squares mulhousiens (ici le square Steinbach)C’est une caractéristique que l’on oublie trop souvent lorsque l’on parle de Mulhouse : le «Manchester français» se caractérise pourtant par un nombre assez considérable d’espaces verts, disséminés sur tout le territoire de la ville. On y compte une bonne trentaine de parcs et de squares de tailles diverses, dont deux des plus grands sont situés, quelle chance, en plein centre-ville !
On parle là du parc Steinbach, un ancien jardin privé situé sur un hectare le long de la rue de la Sinne ; et, de l’autre côté du centre-ville, du parc Salvator, avec ses deux hectares de pelouses, son fameux auditorium en coquille et son bassin.
Des havres de verdure où l’on croise aussi bien des enfants qui enlèvent pour la première fois les petites roues du vélo, des ados bavards ou saltimbanques, des travailleurs avec leur casse-croûte, des sportifs qui viennent faire leur tour de footing, des retraités venant prendre le soleil, sans oublier les éternels amoureux qui s’bécotent sur les bancs publics...
Riches en arbres remarquables, fréquentés par toutes les générations, ces espaces verts participent donc autant à l’environnement social qu’écologique de la ville. «Il peut y avoir 3 à 5° de différence entre la campagne et la ville : cela est dû au «dôme de pollution» qui se forme au-dessus des villes, et que l’on peut casser en y créant des trouées vertes», souligne Philippe Memheld, directeur du service Espaces verts de la ville de Mulhouse. Les promenades tracées en entrée de ville, le long de l’Illberg et du Nouveau Bassin, y contribuent.
Dans la même logique, les travaux d’un parc d’un hectare ont commencé à l’emplacement de l’ancienne caserne Barbanègre. La Cité des 420 à Bourtzwiller et la caserne Lefebvre vont être remplacés dans les prochaines années par de nouveaux habitats incluant largement du vert.
Une couleur qui détend tout en vivifiant, à l’opposé du gris asphalte, pour des îlots de nature qui donnent à la ville une touche plus humaine, plus sereine, comme autant de pauses pour un esprit égaré au milieu de la circulation, des enseignes commerciales et du boulot.
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