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La révolution industrielle à Mulhouse en 5 innovations techniques

Mulhouse était à la pointe de la révolution industrielle au XIXe siècle! La « Manchester française » compte beaucoup de pièces remarquables et de machines impressionnantes dans ses musées techniques. Profitons-en !

1. La « grande machine » à Electropolis

La « grande machine » à Electropolis© Sandrine Bavard La machine Sulzer-BBC, un monstre de 170 tonnes, est la pièce phare du musée Electropolis, à l’origine même de la création du musée. Elle a alimenté en électricité tout le site de la Filature DMC de 1901 à 1953 : « Quelle merveille machine ! Même si elle en a fait souffrir plus d’un, elle est une véritable œuvre d’art », s’extasie un des protagonistes du petit film projeté lors d’une mise en lumière de la « bête ». A travers un ancien ouvrier de DMC, passé de la chaufferie, surnommée la « prison » tant les conditions de travail y était difficile à un poste de graisseur pour abreuver les rouages de la machine en huile, on découvre tous les petits secrets de la machine. La mise en lumière est particulièrement bien faite, éclairant ici et là les éléments techniques : les chaudières, les pistons, l’excitatrice, la grande roue et ses 72 électroaimants… Musée Electropolis

2. La Crampton n°80 à la Cité du Train

La Crampton n°80 à la Cité du Train
© Sandrine Bavard La Crampton n°80 est une locomotive à vapeur emblématique de la révolution industrielle. Une « icône du rail » qui a réalisé la première liaison commerciale entre Paris et Strasbourg en 1852. « On est aux prémices du chemin de fer et pourtant cette locomotive est déjà techniquement élaborée puisqu’elle pouvait rouler jusqu’à 120 km/heure », informe Sylvain Vernerey, directeur de la Cité du train. Inventée par l’ingénieur anglais Thomas Crampton, elle est dotée d’un seul essieu moteur d’un diamètre de 2.30 mètres placé à l’arrière et fait l’objet d’une fabrication à grande échelle pour le marché français. Cette star du rail a roulé presque 2.5 millions de kilomètres jusqu’en 1914, puis a servi pour des commémorations ou pour des films. Autre fait d’armes, en 2007, elle a circulé en parallèle du TGV sur la ligne Est reliant Paris à Strasbourg. Cité du Train - Patrimoine SNCF

3. La machine Koechlin au Musée de l'impression sur étoffes

La machine Koechlin au Musée de l'impression sur étoffes© Sandrine Bavard On se sent tout petit au Musée de l’impression sur étoffes (MISE) devant la machine Koechlin à 4 rouleaux qui prend quasiment toute la largeur et la hauteur de la salle consacrée aux techniques du XIXe siècle. Cette invention mulhousienne, datant de 1853, on la doit aux ateliers André Koechlin et Compagnie, qui deviendront plus tard la SACM. Elle perfectionne ainsi une technique d'impression à partir d'un rouleau de cuivre gravé en creux mise au point par l’Ecossais Thomas Bell un demi-siècle plus tôt. « Cette machine dispose d’un moteur à vapeur qui permet de décupler les rendements et de quatre rouleaux qui vont permettre d’imprimer quatre couleurs différentes », explique Céline Dumesnil, adjointe de Direction au MISE. Autre innovation : la machine est équipée sur l’arrière d’un radiateur géant qui permet de faire sécher les toiles. De quoi gagner encore en productivité ! Musée de l'Impression sur étoffes

4. La machine 12 couleurs au Musée du papier peint

La machine 12 couleurs au Musée du papier peint© Sandrine Bavard En 1877, la machine pour imprimer du papier peint en 12 couleurs est une révolution. « Cette machine était capable de fabriquer 300 rouleaux à l'heure, ce qui a permis de produire plus vite et de vendre au plus grand nombre ! », précise Cyril Pennent, surveillant-guide du Musée du Papier Peint. La machine était même équipée d'une chaîne de séchage et d'enroulage. Elle se distingue aussi par son tambour moulé en une seule pièce : une prouesse à l'époque ! Musée du Papier Peint

5. Le piano pneumatique du Musée historique

Le piano pneumatique du Musée historique
© Sandrine Bavard Les inventions techniques ne servent pas qu’à développer l’industrie, mais aussi améliorer la vie de tous les jours. Ainsi, au Musée historique de Mulhouse, on peut découvrir un drôle de piano pneumatique, à moteur électrique, qui fonctionne à partir de rouleaux de papier perforé. Cet ancêtre du juke box égayait les dimanches au café Zum Münste à Thann au début du XXe siècle. Musée Historique de Mulhouse

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