Créée en 2006 à l’initiative d’artistes, réalisateurs, historiens, travailleurs sociaux, acteurs culturels d’ici et d’ailleurs, d’horizons et d’origines diverses, la compagnie Mémoires Vives s’est donnée pour objectif de produire et diffuser des spectacles vivants traitant de l’histoire des territoires et des habitants, de l’histoire des immigrations, de la mémoire collective.
DR Dans «A nos morts», la compagnie strasbourgeoise Mémoires Vives bouscule l’Histoire bien-pensante en rendant hommage aux "indigènes" morts pour la FrancePluridisciplinaires, inscrits dans le champ des Cultures Urbaines, les différents projets de la Compagnie sont autant d’espaces, d’instants, de croisements artistiques et culturels... autant «d’hymnes à la diversité» !
Artistiquement la démarche consacre le métissage, la rencontre positive et constructive des cultures, des esthétiques. Les différents projets mettent en synergie la diversité des formes, croisent les horizons, revisitent et questionnent les traditions, les patrimoines, valorisent les émergences et suscitent le renouvellement.
Les créations font la promotion d’une histoire commune, douloureuse et fraternelle, mais collective. Une histoire qui, malgré ses périodes sombres, doit finalement cimenter une société multiculturelle.
«Nous souhaitons par la connaissance de l’histoire des immigrations, par la reconnaissance des apports de l’immigration, consacrer et promouvoir la République Une et Multiculturelle. Il s’agit pour nos publics de se réapproprier l’histoire de France, leur histoire aussi ; de réinscrire leur existence, celle de leurs ancêtres, dans un processus historique, de reconnaître leur historicité. En tant qu’artistes hip-hop, d’origines diverses, nous considérons le «mal-être» d’une partie de la jeunesse, d’une partie de la population française, nous considérons qu’il constitue un frein évident à l’égalité des chances, à la fraternité, un frein à la construction du vivre ensemble.
La France s’est faite, construite, défendue, relevée dans la diversité… c’est sa richesse, son passé, son présent et son futur… Les quartiers populaires sont des bouillons de cultures où ces dernières entrent en contact, se questionnent. Ils sont à la fois le réceptacle de toutes les luttes, de tous les cris d’espoir et de désespoir mais aussi la preuve que la diversité n’est encore que périphérique dans la société française. L’Héritage colonial est lourd. Il est à la fois celui qui divise encore, celui qu’il nous appartient de questionner dans ce qu’il a de plus discriminant. Il s’agit aussi d’en extirper le plus positif, c’est à dire ce qui a fondé une société multiculturelle, une société dans laquelle la diversité des cultures, des croyances, des origines, inscrit notre pays dans une connaissance, une reconnaissance des différentes civilisations, dans cette possibilité d’une mise en contact positive et constructive avec l’autre, les autres, le monde.
Il nous importe de réactiver la République et les principes qui la fondent et qui doivent, aujourd’hui plus que jamais, l’animer.»
Cie Mémoires Vives
Parmi les spectacles créés par la compagnie :
Les raisons d'un retour au Pays Natal
Samudaripen, la mémoire des Tziganes
Quand nos luttes auront des Elles
Opération Salam Shalom Elsass
Usines
Tranchés
A nos Morts
Kerakoum
Sorcières
Voir également notre article Rencontre avec Yan Gilg, la fibre artistique et militante
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