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« Territoire perdu » Pierre-Yves Vandeweerd

Projection du film « Territoire perdu » de Pierre-Yves Vandeweerd (77 mn, 2010) dans le cadre du cycle « Traces de guerres », imaginé, programmé et animé par des étudiant·es en 3ème année de la licence « Cinéma et audiovisuel » à l’Université de Strasbourg, sous l’égide d’Éric Galmard, réalisateur et enseignant à l’Université de Strasbourg.

« Territoire perdu » Pierre-Yves Vandeweerd © DR « Territoire perdu » Pierre-Yves Vandeweerd

Traversé par un mur de 2400 kilomètres construit par l’armée marocaine, le Sahara occidental est aujourd’hui découpé en deux parties, l’une occupée par le Maroc, l’autre sous contrôle du Front de Libération du Sahara occidental (Polisario).

À partir de récits de fuite et d’exil, d’interminables attentes, de vies arrêtées et persécutées, venus des deux côtés du mur, ce film témoigne sur le peuple sahraoui, sur son territoire, sur son enfermement dans les rêves des uns et des autres.

Dans une esthétique qui sublime le réel, « Territoire perdu » résonne comme une partition contrastée entre paysages sonores, portraits en noir et blanc et poétique nomade.

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L’AVIS DE TËNK

« Territoire Perdu » cherche une forme de dénuement pour poursuivre le travail du cinéaste, celui d’exhumer la parole de résistance des victimes de conflits oubliés et pourtant permanents.Le grain d’un film Super 8 noir et blanc, alliée aux vibrations des voix, traduit la souffrance et l’enfermement de ce peuple oublié, sédentarisé par la force et la violence. Le film se transforme alors en une méditation troublante portée par la sensibilité des récits et le rythme d’une bande son ciselée et envoûtante. (P.P. et C.P.)

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Pierre-Yves Vandeweerd est un cinéaste belge né en 1969, vivant aujourd’hui en Lozère.  Il a fait des études d’anthropologie et civilisations africaines.

De 2004 à 2008, il a dirigé Cinéma(s) d’Afrique(s), une résidence annuelle d’écriture et de réalisation documentaire destinée à de jeunes cinéastes sénégalais.

Il a aussi été co-directeur du festival Filmer à tout prix, de 2008 à 2011. Depuis 2014, il donne des séminaires de réalisation à la Haute Ecole d’art et de Design de Genève.

Son œuvre, s’inscrit dans la mouvance du cinéma du réel. Énormément investi en Afrique, ses films à la fois poétiques, philosophiques et politiques mettent en lumière les mécanismes de l’oubli et de la disparition, à partir de destins individuels et collectifs.

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