Quatorze forts sont ainsi construits et forment une ceinture défensive à 8-9 km de la capitale alsacienne. La construction démarra en 1872 : trois forts à l'Est du Rhin dans l'actuelle Allemagne et onze à l'Ouest en Alsace. Des travaux titanesques furent entrepris auxquels participèrent des centaines d'ouvriers sur chaque site.
DR Le Fort Kléber à Wolfisheim, un des 19 anciens ouvrages de défense de StrasbourgCes ouvrages portent les noms de personnalités politiques et militaires allemandes. Après 1918, ils sont rebaptisés du nom de généraux et maréchaux français. Les différents forts, ouvrages, abris et casemates sont camouflés par un couvert d'arbres : robiniers, marronniers ou noyers.
Au fil du temps, la végétation a recouvert la plus grandes parties de ces ouvrages et aujourd'hui seuls quatre édifices sont ouverts au public : les forts Rapp (Moltke à l'époque allemande), Frère (Baden), Kléber (Bismarck) et l'ouvrage Ducrot (Podbielski).
Ces forts n'ont, pour la plupart, eu aucun rôle ou alors un rôle anecdotique dans les deux guerres qu'ils ont traversés au 20ème siècle car le développement rapide des technologies militaires, en particulier l'aviation, les ont rendus rapidement obsolètes.
Voir le détail des forts de Strasbourg.
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