Tosca de Puccini au Theater Freiburg

Le Théâtre de Freiburg propose au public de (re)découvrir l'opéra Tosca de Giacomo Puccini pendant la saison 2024-2025. Des représentations sont au programme d'octobre à février.

© Britt Schilling TOSCA // Chœur d’enfants et de jeunes du Theater Freiburg, Jenish Ysmanov, Lucie Peyramaure

« Avec LA BOHÈME, nous voulions récolter des larmes, avec TOSCA, nous voulons secouer le sentiment de justice des gens et mettre leurs nerfs un peu à l'épreuve. Jusqu'à présent, nous étions doux, maintenant nous voulons être cruels ». C'est ce qu'écrivait le compositeur Giacomo Puccini à propos de sa TOSCA.

Une tension extrême règne de la première à la dernière mesure de ce thriller politique et psychologique unique en son genre : un peintre, une célèbre cantatrice et le puissant chef de la police de Rome dérivent avec passion et sans compromis à travers un enchevêtrement fatal d'amour, de jalousie, de foi, de trahison, d'intrigues et de meurtres.

© Britt Schilling TOSCA // Juan Orozco, Junbum Lee

Dès les trois premiers accords, on retient son souffle pour les deux heures suivantes : la dramaturgie musicale géniale de Puccini est captivante et toujours surprenante.

Mais qui sont les trois personnes qui se cachent derrière cet opéra-crime ?
Quel est le destin secret qui les a liés de manière si indissociable ?
Et y a-t-il une issue ?
Brillent-elles encore, les étoiles de l'utopie ?

C’est avec enthousiasme que Fribourg accueille la talentueuse metteuse en scène de renom Ulrike Schwab et sa vision du chef-d'œuvre de Puccini.

© Britt Schilling TOSCA // Chœur d’enfants et de jeunes du Theater Freiburg, Yunus Schahinger

« André de Ridder mise sur une image sonore ronde et équilibrée, qui peut aussi présenter des contours tranchants lorsque la jalousie de Tosca s'enflamme ou que le chef de police Scarpia révèle sa sombre personnalité. (...) Ridder laisse respirer la musique, crée de grandes arches mélodiques et maintient toujours l'équilibre entre la scène et la fosse d'orchestre. (...) La Française Lucie Peyramaure allie elle aussi chaleur et concision dans son riche soprano. (...) Juan Orozco le chante avec un baryton bien trempé et une grande force de pénétration. Il célèbre avec emphase les fantasmes de violence de Scarpia à la fin du premier acte, tout en entourant un enfant habillé en Tosca ». Georg Rudiger, Badische Zeitung