Le 02/11/2024
Quand Michel Jolivet m’a demandé ce que je pensais des Indiens d’Amérique, une bouffée d’enfance m’est revenue en mémoire : quand je jouais aux Cowboys et aux Indiens, j’étais viscéralement du côté des Indiens.
© FDFRJe retrouvais les paysages de mes jeux favoris : se perdre dans la forêt des Vosges, les sapins, la neige, grimper aux arbres, ramper sans bruit dans les fougères pour découvrir les campements de tipis s’allumer au crépuscule comme des tapis de lucioles. Le savoir à mains nues : être dans la forêt comme un poisson dans l’eau.
Il y avait ce bonheur étrange de la vie des Indiens : le plumage, les mocassins, les franges, les danses... Souplesse, secret, parole et grand savoir. Ces paroles fortes comme des brassées d’images, cette belle religion de la terre, autrement plus humaine qu’aujourd’hui ! Entre Mac Gyver et Little Big Man, je n’hésite pas un instant.
Bien sûr, il y a notre honte du massacre des Indiens, le dégoût et la rage qu’il fait naître. Bien sûr, ils ne sont plus aujourd’hui pour nous que des images : je ne suis pas ethnologue, je n’en aurai sans doute jamais ni le goût, ni la manière. Mon regard est simplement reconnaissant : l’Homme Blanc que je suis aura toujours une dette envers ces Hommes Rouges : une dette de jeu d’enfant.
M. Hindenoch
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