Qui n’a pas connu le cauchemar du "pulkipik" ?? Et pourtant, la pure laine reste un incontournable de l’hiver.
© © laurent hamels - Fotolia.com La laine, ça pique ou pas ?
Les matins d’hiver, l’idée de devoir enfiler ce doux lainage tricoté avec amour par une personne qui vous veut forcément du bien... suffit à mettre de mauvais poil quiconque s’était pourtant levé du bon pied ! Ne parlons même pas des vestiaires à la piscine, quand il faut bien prendre son courage à deux mains et se décider à remettre sur sa peau encore humide le magnifique pull en pure laine d’agneau reçu à Noël.
On exagère un chouïa ? C’est que les souvenirs d’enfance sont tenaces ! Pour autant, ne prenons pas notre cas pour une généralité. Nous connaissons au moins deux personnes qui se réjouissent de porter des pulkipiks, et qui ne viennent pas d’une autre planète. Alors, à quoi cela peut-il bien tenir ? La sensibilité de l’épiderme varie d’une personne à l’autre, c’est la cause la plus évidente. La question du traitement chimique de la laine est aussi en cause. Enfin, la dimension psychologique n’est pas à négliger, nous l’admettons volontiers.
Il existe des astuces bien connues pour adoucir un pulkipik, comme de le mettre au congélateur pendant plusieurs jours : nous sommes un peu sceptique quant à l’efficacité de cette démarche. Le meilleur allié du pulkipik reste l’indémodable sous-pull, qui sert de rempart entre la laine et la peau. On connaît bien quelqu’un qui vous dirait que «oui, mais ça traverse quand même...», mais la mauvaise foi n’est pas notre genre.
Il est question ici de la pure laine, bien sûr. Les angora, alpaga, mohair, et autre mérinos, issus naturellement des animaux (moutons, lapins, chèvres, lamas...), même si certaines sont plus douces que d’autres (c’est le cas du cachemire, issu d’une chèvre indienne). L’avantage de ces fibres est la chaleur qu’elles procurent, à nulle autre pareille. Les adeptes des pulkipiks vont parleront aussi de la sensualité de la laine portée à même la peau, propre aux matières naturelles.
A côté de ces laines nobles, on trouve en grande majorité dans le commerce des fibres synthétiques, comme l’acrylique, qui piquent beaucoup moins, mais qui n’ont plus rien de naturel. Le rapport au vêtement n’est certes pas le même. Reste le compromis, avec des vêtements aux fibres mélangées (ce qui demeure le plus courant).
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