Des derby bicolores qui égayent le pavé, des ballerines qui épousent parfaitement la forme du pied, des tongs originales qui se lacent sur les orteils, voilà quelques une des créations de DouD’ette, alias Mathilde Berger, jeune créatrice alsacienne.
© Sandrine Bavard Mathilde Berger dans son atelier à TurckheimDans son petit atelier à Turckheim, Mathilde Berger travaille à sa prochaine collection automne-hiver. Elle a déjà emmené ses babouches fourrées en mouton, avec un lacet qui permet de régler le coup de pied, sur les salons où elles ont de suite trouvé preneur. Cette nouveauté est pile dans l’esprit de la maison : du confort avant tout. « Je ne veux pas entraver le mouvement naturel du corps. Les chaussures s’adaptent à la démarche de la personne, elles sont agréables à porter et ne font pas mal. Les sacs sont malléables et peuvent épouser le sens de la marche », explique la créatrice.
Et si la liberté de mouvement est si chère à Mathilde Berger, c’est qu’elle est aussi danseuse et chorégraphe de danse contemporaine. Elle a commencé par faire des accessoires de scène et des sacs en tissus pour les danseurs. Et comme il y avait de plus en plus de demande, elle a décidé de lancer sa micro-entreprise, récompensée en 2010 par un prix Jeune Talent du Conseil général du Haut Rhin. L’année suivante, elle fait partie des 30 lauréats d’un concours organisé par Arte, Fashion and the City, avec un jury présidé par Jean-Charles de Castelbajac.
A cette époque, elle suit une formation de bottier à la Fédération régionale des métiers d’art d’Alsace (Fremaa) dont l’objectif est de sauvegarder des métiers en voie de disparition. Ses pièces sont faites à la main de manière artisanale et personnalisables au niveau des couleurs et des matières : « C’est vraiment l’idée de la pièce unique, avec des matériaux souples qui vont s’adapter à la personne qui la porte et qui vont donner un rendu très différent. Parfois, j’ai des clientes qui se sont fait faire une robe et qui ont des chutes de tissu, et je peux leur faire des chaussures en tissu, doublé cuir. Chaque objet à une histoire, de sa création à sa diffusion : c’est ce que les gens recherchent, ils veulent un objet qui leur soit personnel, qui leur appartienne complètement », indique Mathilde Berger. Evidemment, la pièce unique a un coût : comptez au moins 30€ pour une paire de chaussons enfant, 45€ pour une petite besace et 90€ pour des derby.
DouD’ette, ce n’est pas que des chaussures, mais aussi des sacs, des cabas, des carnets en cuir rechargeable, des porte-monnaie, des bagues en cuir... Pour avoir du style de la tête aux pieds.
Renseignements pratiques :
La marque DouD'ette est commercialisée dans deux boutiques en Alsace : La Vitrine (rue Kennedy à Mulhouse) ou L'Appart Concept Store (Grand'Rue à Colmar).
Vous pouvez aussi passer commande via le site internet www.doudette.fr
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