De Juliette à Gréco

"Je suis un animal féroçe , totalement impropr eau dressage" (J. Gréco).

© Eric Simmonet

De Juliette à Gréco est un spectacle, résolument ancré dans l’espoir, la liberté, et la modernité.

L’espoir tout d’abord, parce qu’on y découvre comment une jeune fille de seize ans, à la rue, devient par sa personnalité unique, l’égérie d’une époque et d’un quartier.

La liberté ensuite, que Juliette incarnait, disant que les femmes devaient être indépendantes, libres de faire ce qu’elles voulaient. C’est cette liberté inspirante qui jaillit dans ce spectacle.

La modernité enfin, car quoi de plus actuel que son féminisme instinctif, qui passait par l’affirmation de soi et était dénuée de rivalité avec les hommes. Un message fort.

 Le dialogue entre les deux artistes nous fait découvrir cette période d’après-guerre où la petite Juliette se transforme en « Gréco ».  Le choix des chansons, revisitées par François Marnier, donnent corps à ces évènements ; enfin des archives sonores  rendent Juliette présente avec le public.

Pascale Neuvic au chant et François Marnier au Piano et à l’accordéon, forts de leur complicité forgée par de précédents spectacles, nous entrainent avec simplicité, humour et émotion sur les pas de Juliette dans ce Paris où tout semblait possible.