Parc à sculptures - Mulhouse

Aménagé en 2001, le Parc à Sculptures prend forme petit à petit. Le long du Nouveau Bassin, l’allée William Wyler se déroule, des arches du tram de Daniel Buren vers les fameuses colonnes de Jean-Pierre Raynaud.

Face au rafraîchissant jet d’eau et aux cygnes baladeurs, le promeneur, abrité sous les vieux platanes, profite aux portes de Mulhouse de la nature et de l’art contemporain, avec des oeuvres exécutées pour la plupart par des artistes locaux.

Hector, le bulldog est installé depuis décembre 2010 dans le Parc des Sculptures © jds Hector, le bulldog est installé depuis décembre 2010 dans le Parc des Sculptures

« L’arbre » d’Yves Carrey

Plusieurs tonnes de fer à béton soudé, coupé, compressé, déformé, voué à la décharge, ont donné naissance à un arbre aux branches munies de fleurs rouges.

« Réserve. (pour tout bagage...) » d’Anne-Marie Schoen

Ce cube-cage rouge est un signal fort, signal de danger ambigu. S’agit-il d’enfermer ou de protéger ? Une réflexion un peu ironique sur la notion de réserve.

« La jonque » de Vincente Blanchard

Clin d’œil à l’eau navigable toute proche. La pierre sort d’une structure métallique qui pousse le métal à se cintrer et à s’ouvrir.

« La Girafe »de Françoise Matt-Halm

2m70 de tôle électrozinguée scellée sur dalle de béton. Stylisée et légère, elle met l’ambiance à la gaieté par ses coloris contrastés.

« La danse des trois » d’Alix Vonderweidt.

Entre femmes et vasques, cette grande sculpture de bois clair s’élance élégamment et sensuellement, comme en offrande vers le ciel.

« Nos ombres en attendant la nuit » de Christian Lapie

En bois brut et calciné, sans bras ni visages, cinq figures spectrales se font face pour répercuter le paysage. Elles annoncent la continuité de la promenade.

« Ourobouros » de Kristian Ingold

À l’horizontale, ce huit, symbole mathématique de l’infini en fer et granit se transforme en lieu de convivialité, d’échange ou de jeux.

« Maternité » de Georges Hanskens

Cette sculpture monumentale en bronze, haute de 1,20 mètre, et placée sur un socle en granit monolithe blanc, domine son monde de ses rondeurs brunes. Réalisée par la célèbre fonderie Strassacker en bronze à la cire perdue, ses striures accrochent la lumière et représentent la griffe de son créateur Georges Hanskens, peintre, sculpteur et lithographe mulhousien bien connu.Cette Maternité, généreuse, imposante, massive, magnifiquement construite, mélange, tout en subtilité des symboles féminins et masculins, dans un ensemble à la fois figuratif et réaliste. Par la noblesse du  matériau utilisé, cette sculpture signe sa pérennité.

« Hector » de Renato Montanaro

Il aime le côté ludique de ce bouledogue, "un énorme cœur sur quatre pattes" qu'il a déjà peint et sculpté moult fois. Mais celui-ci est sans conteste le plus impressionnant, un bronze de 2,50 mètres et d'une tonne assemblé par la fonderie Strassacker.

« Julia » d'Yves Lemarque

Cette œuvre, véritable réplique d'une cheminée industrielle, est le symbole du passé industriel de la ville. Le prénom Julia vise juste à interpeller le promeneur et ainsi humaniser la sculpture.

« Cristaux » de Pierre Watzky

Cette sculpture représente un minerai exploité dans les mines, ici un sel de gemme sous sa forme cristalline, soit une imbrication de différents volumes de formes géométriques simples. Cette œuvre, installée en 2013, retrace le parcous de l'artiste qui a notamment travaillé au fond des mines potassiques dans la région.

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Renseignements

  • Parc à sculpturesAllée William Wyler
    Entre la rue Lefèbvre et la rue du Nordfeld, face à la Filature
    68100  Mulhouse

Galerie photos :

  • Hector, le bulldog est installé depuis décembre 2010 dans le Parc des Sculptures © jds

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