Des courts l'après-midi

Projections, rencontres & masterclass autour de courts métrages qui font (ou ont fait) l’actualité du film court.

© Des courts l'après-midi Des courts l'après-midi

Tous les premiers samedis de chaque mois, retrouvez-nous au cinéma Le Miroir du Centre de la Vieille Charité à Marseille.

1er semestre 2025
1er février, 1er mars, 5 avril, 3 mai, 7 juin

Des courts l’après-midi est une association à but non lucratif, créée à Marseille en février 2015, dont l’ambition est d’accompagner et de promouvoir des courts métrages innovants et audacieux tout en les rendant accessibles au plus grand nombre lors de projections, rencontres et masterclass.

Avec le soutien de la Région SUD, de la Ville de Marseille, des Musées de Marseille, du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône.

• Samedi 1er février à 16h, entrée gratuite
  Invitée : Morgane Frund, réalisatrice du film "Ours".

Née en 1997 à Lausanne (Suisse), Morgane Frund étudie l’histoire et l’esthétique du cinéma, l’anglais et l’allemand à l’UNIL (Université de Lausanne), puis effectue un bachelor en vidéo à la HSLU (Hochschule Luzern, Design & Kunst). Elle est active dans les champs du film documentaire, de l’essai-vidéo et du spectacle vivant. "Ours" est son film de fin d’études, il a été présenté dans de nombreux festivals et a remporté plusieurs prix.

• "Car Wash" de Laïs Decaster
  12’ - 2024 - Lorca Productions
  Résumé (documentaire) : "Ma sœur Auréa nettoie avec soin sa voiture dans une station-service. Elle me raconte pourquoi elle l’aime tant, comment elle impressionne ses copines au volant, mais aussi comment elle l’utilise comme outil de drague…"
• "Elle, seule" de Alain Cavalier
  11’ - 1982 - Les Films de l’Astrophore
  Résumé (fiction, essai) : Réduire les 100 minutes de son film La Chamade (1968) à 11 minutes composées uniquement de visages de Catherine Deneuve, que cherche le cinéaste à travers cet exercice ?
• "Nature Morte" de Jacques Richard
  8’ - 1978 - Les Films Élémentaires
  Résumé (documentaire) : Une suite de tableaux au cours desquels des figurants professionnels viennent réciter, un par un, et pour une fois sur le devant de l'écran, la tête qu'ils envoient régulièrement au dos de leurs photos à toutes les productions de films. Si le comique se glisse lors de telles prestations, il ne s'agit pas d'en incriminer les figurants, victimes de leurs illusions, et obligés de se plier à ces exhibitions sordides.
• "Regards Libres" de Romain Delange
  12’ - 2006 - Swan et Les Films du cygne
  Résumé (documentaire) : Des enfants observent, commentent et critiquent un tableau qui leur fait face. Le spectateur devine en attendant de pouvoir regarder lui aussi. Dans l’esprit de chacun, un tableau imaginaire se dessine, au gré des descriptions des enfants.
• "Ours" de Morgane Frund
  19’ - 2022 - Lucerne school of design film and art
  Résumé (documentaire) : Un cinéaste amateur a filmé des ours pendant des années. Il contacte une école de cinéma à la recherche d'une personne pour monter un film avec ses images. Une étudiante répond à l'appel. Mais en numérisant les cassettes vidéos, elle découvre qu'il n'y a pas que des ours sur les bandes magnétiques. Un questionnement s'engage alors sur le pouvoir du regard et sa violence voyeuriste.

• Samedi 1er mars à 16h, entrée gratuite
  Invitée : Annabelle Amoros, réalisatrice du film "Tornades".

Annabelle Amoros est une réalisatrice formée au Fresnoy de Tourcoing, à l’École Nationale Supérieure de la photographie d’Arles et à l’École Supérieure d’Art de Lorraine à Metz. Sa production artistique, mêlant documentaire et création plastique, se distingue par l’exposition simultanée de faits réels actuels et de récits fictifs poétiques. En 2018, elle réalise Churchill, Polar Bear Town, qui remporte de nombreux prix en festivals et est nommé au César du Meilleur Court Métrage documentaire en 2023. Tornades constitue avec Churchill, Polar Bear Town et Roswell, son prochain court métrage, une trilogie nord-américaine sur les sociétés de l’image, du divertissement, imprégnée de fascination, d’absurde et parfois d’ennui.

• "Future perfect continuous" de Angelica Mesiti
  8’ - 2022 - Misia Films
  Résumé (art vidéo) : Une simple série d’actions - claquer des doigts, taper des mains – qui, une fois répétées par le groupe, prennent la forme d’une performance sonore qui reproduit fidèlement le bruit d’une tempête de pluie. Est-ce que ce jeu innocent d’imitation de la nature pourrait aussi suggérer une incertitude quant à notre futur ou une turbulence très actuelle ?
• "Le Tempestaire" de Jean Epstein
  23’ - 1947 - Jean Epstein, Nino Constantini - Filmagazine France Illustration
  Résumé (fiction) : Une jeune fille s'inquiète de l'absence de son fiancé parti en haute mer. Elle s'en va trouver un tempestaire, ce mage qui, selon une antique croyance, a le pouvoir de commander aux éléments naturels.
• "Há Terra !" de Ana Vaz
  12’ - 2016 - Spectre Production
  Résumé (expérimental) : Há terra ! est une rencontre, une chasse, un conte diachronique du regard et du devenir. Comme dans un jeu, comme dans une course-poursuite, le film oscille entre personnage et terre, terre et personnage, prédateur et proie.
• "Tornades" de Annabelle Amoros
  36’ - 2023 - Paraíso Production
  Résumé (documentaire) : L’Allée des Tornades, au centre des États-Unis, est susceptible d’être chaque année dévastée par l’impressionnant phénomène météorologique que sont les tornades. Certains l’étudient de près afin de s’en protéger, d’autres l’exploitent en spectacle rentable.

• Samedi 5 avril à 16h, entrée gratuite
  Invitées : Fanny Chaloche et Annabelle Martella, réalisatrices du film "Skatepark".

Après des études en sciences humaines et cinéma documentaire, Fanny Chaloche réalise ses films en autoproduction. Annabelle Martella a écrit dans de nombreux journaux, en particulier dans les pages culture de Libération et a joué dans plusieurs courts métrages. Amies d’enfance, Annabelle et Fanny ont grandi toutes les deux dans un hameau du Loiret. Elles font des films drôles et mélancoliques, qui interrogent avec humour la morale de notre société. Ensemble, elles réalisent Skatepark, un moyen-métrage documentaire sur l’adolescence en milieu rural.

• "Malgré la nuit" de Guillermo García López
  15’ - 2023 - Les Valseurs
  Résumé (fiction) : La Cañada Real, le plus grand bidonville d’Europe situé aux abords de Madrid, est privé d’électricité depuis plus d’un an. Toni, treize ans, et son meilleur ami Nasser, ont fait de ce quartier leur terrain de jeu et d’aventures. Mais un jour, Nasser annonce à Toni qu’il part en France avec sa famille.
• "Clebs" de Halima Ouardiri
  18’ - 2019 - Halima Ouardiri (autoproduction)
  Résumé (documentaire) : Dans le refuge pour chiens errants d’Agadir au Maroc, plus de 750 animaux trouvent aide et protection en attendant d’être adoptés par une famille. Chaque journée ressemble à la suivante, rythmée par la seule distraction des repas. Halima Ouardiri observe la chorégraphie qui régit la vie de la population animale, dont le quotidien suspendu évoque l’attente bien plus tragique de millions d’êtres humains à la recherche d’une terre d’accueil.
• "Skatepark" de Fanny Chaloche et Annabelle Martella
  35’ - 2024 - Face B et Maison Fracas
  Résumé (documentaire) : Personne n’a jamais vu de skateur sur ce skatepark du Loiret. À première vue, ce lieu à l’écart du village est désert. Mais si on y traîne longtemps, on pénètre dans le royaume des adolescents, un empire sans adulte où les relations se font et se défont au rythme des saisons.

• Samedi 3 mai à 16h, entrée gratuite
  Invitée : Garance Kim, réalisatrice du film "Tomber l’amour".

Garance Kim est née en 1996 à Paris. Elle est diplômée d’une licence en cinéma à Paris 8 Saint-Denis. Comédienne, depuis 2017, elle joue dans plusieurs courts et moyens-métrages de fiction. Elle réalise en 2022 son premier court-métrage, Ville Éternelle, qui reçoit les Prix du meilleur premier film & Prix de la jeunesse au Festival de Pantin Côté Court. Tomber l’amour est son deuxième court. Ses films explorent la possibilité de « ressentir ensemble, de trouver un langage commun », et s’offrent comme des utopies affectives. Chacun y laisse affleurer, sous l’humour, un insatiable besoin de consolation.

• "Les belles cicatrices" de Raphaël Jouzeau
  15’ - 2024 - Balade Sauvage Productions
  Résumé (animation) : Gaspard aime toujours Leïla. Un mois après qu'elle l'a quitté, ils se retrouvent dans un bar bondé. Alors que le rendez-vous tourne mal et qu'il sent les larmes monter, Gaspard se réfugie sous la nappe, loin des regards et plus près des souvenirs.
• "Robespierre" de Pierre Menahem
  24’ - 2024 - Barberousse Films
  Résumé (documentaire) : Après une longue absence, Max revient à Paris et s'installe chez son père dans le quartier de Belleville. Il déambule dans les rues, curieux des autres, avide de rencontres, mais il se retrouve rapidement confronté à un malaise profond.
• "Garçons sensibles" de Guillermo Gallo
  11’ - 2024 - Baämas films
  Résumé (fiction) : C’était le mois d’octobre. Les deux garçons s’étaient rencontrés pendant la récolte des olives. Depuis, ils ne se sont plus quittés.
• "Tomber l’amour" de Garance Kim
  26’ - 2024 - Tripode Productions
  Résumé (fiction) : Emma et Antoine, ensemble depuis huit ans, se rendent chez les parents de ce dernier pour un week-end. Mais Antoine craque subitement et avoue à Emma qu'il veut rompre.

• Samedi 7 juin à 16h, entrée gratuite
  Invitée : Laurence Michel, réalisatrice du film "4801 nuits".

Laurence Michel est cheffe monteuse dans l'animation, la publicité, le documentaire et l'information télévisée. En 2014, elle intègre l'atelier de réalisation de films documentaires des Ateliers Varan et réalise Ronde-bosse, un film questionnant le rapport entre la féminité et la chevelure. Ce film, tourné en cinéma-direct, est ponctué de quelques séquences dans lesquelles elle manipule des objets, des bouts de papier, des images. Collaborant régulièrement avec des artistes plasticiens, elle décide en 2018 de trouver un moyen de raconter son addiction à l'alcool avec des objets, de l'humour et de l'espoir. Elle réalise alors le film 4801 nuits.

• "Fatmé" de Diala Al Hindaoui
  15’ - 2024 - La CinéFabrique
  Résumé (documentaire) : Fatmé, 11 ans, a quitté la Syrie avec toute sa famille pour vivre au Liban, dans une tente au bord d’une route de campagne. Ses cheveux en bataille, ses habits sales et son amour de la bagarre font débat dans son entourage. Sa mère s’interroge : est-elle une fille ou un garçon ? À cette question, Fatmé répond en riant : "Je veux juste être la plus forte".
• "Au loin Baltimore" de Lola Quivoron
  25’ - 2016 - La fémis
  Résumé (fiction) : La liberté ne signifie qu’une seule et unique chose pour Akro : rouler en moto-cross dans la cité, comme un prince, la roue avant braquée vers le ciel. Mais ce soir-là, le moteur lâche.
• "4801 Nuits" de Laurence Michel
  37’ - 2022 - Les Films de la Pépinière
  Résumé (documentaire) : Le jour où j’ai arrêté de boire, je ne me projetais pas du tout sur le long terme. M’imaginer le jour suivant était déjà compliqué… Pourtant la définition du dictionnaire est très claire : l’abstinence est le renoncement à la satisfaction d’une envie. Toute cessation de consommation alcoolisée doit être totale et définitive. En gros, j’ai pris perpette !