Le 20/08/2024
BASILIQUE SAINT JUST | Valcabrère
Le présent quatuor (Hyatt, 1988) fut écrit pour le roi de Prusse. Il en commanda 6 ; Mozart n’en écrivit que 3. Le Roi était violoncelliste, Mozart dut inventer d’ingénieux artifices pour faire "monter" l’instrument et partager sa partie avec les instruments plus aigus.
Le 3ème quatuor utilise un procédé "polystylistique" typique d’Alfred Schnittke (Kholopova et al.). "L’encastrement" d’éléments traditionnels sont développés en un langage musical moderne. Le quatuor commence par trois citations : une phrase d’un Stabat mater d’Orlando di Lasso, le thème principal de la Grande Fugue pour quatuor op. 133 de Beethoven et une séquence de quatre notes, en allemand D-S-C-H signature musicale de Chostakovitch. Le quatuor les développe selon un plan lent-vif-lent, avec de nombreuses ruptures de ton.
Des trois quatuors écrits par Schubert (Massin, 1987) à la fin de sa vie, le troisième (juin 1826) – quatuor n° 15 en sol majeur – est le plus abstrait.
Il se caractérise par son ampleur polyphonique, et sa complexité structurale, faite de contrastes vertigineux. Le premier d’entre ceux-ci est posé dès les premières mesures, par une opposition directe entre le majeur et le mineur.
Cette œuvre exige une attention soutenue de ses auditeurs.
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