Après la lecture consciencieuse de l'ouvrage de Pierre Fluck, La colline aux cent tourelles, nous avons choisi nos favorites. Ces maisons de maître qui nous font tant rêver sont comme une page de l'histoire mulhousienne. ☛ Alix.S
Particulièrement singulière pour son style mêlant les inspirations d'architecture alsacienne, bernoise et même comtoise, la Bourdonnière est une villa d'un charme particulier. Édifiée pour l'industriel Albert Sandoz, la demeure aborde une façade constituée de pans de bois (colombage), d'une fine tourelle hexagonale ainsi que de délicates tuiles vernissées colorées sur toute la toiture. La maison est surnommée la Bourdonnière car de nombreux enfants du voisinage "bourdonnaient" dans le grand parc jouxtant la demeure.
C'est l'architecte Edmond Guyot qui a conçu sa propre maison en 1901 au 16, rue du Ventron avec pour motivation principale de faire vivre le style mauresque (ou oriental), très en vogue à l'époque. C'est d'ailleurs la seule villa de ce style dans toute la ville. Elle se repère de loin avec sa tour carrée coiffée d'un parapet à créneaux, ses grandes fenêtres aux sommets arqués, ses frises à motifs et son dôme rappelant le toit d'un hammam. Une maison au style riche et exotique qui vaut le coup d'œil !
Cette colline aux versants escarpés a vu pousser, fin du XIXème de nombreux chalets d'été, comme le chalet Frey, localisé rue de l'Argonne. Avec ses débords de toit, ses écailles de bois en façade et ses détails boisés (lambrequins), la maison a tout d'un grand chalet suisse ! C'est à flanc de colline, surplombant la ville, que le docteur Albert Frey avait imaginé de passer sa paisible retraite, en toute simplicité...
Quand l'inspiration flamande s'intègre dans le paysage mulhousien... Sur cet immeuble de 3 étages de la rue du Bonhomme, le pignon rappelle les façades qui bordent les canaux d'Amsterdam, aux Pays-Bas. Une tourelle vient quant à elle ajouter une touche médiévale à l'ensemble tandis que ses pilastres carrés (encore visibles sur le rez-de-chaussée) apportent une touche néo-classique. Des détails riches et parfois même insolites, comme une coquille Saint-Jacques stylisée, qui viennent orner les frontons des fenêtres.
Massif et fier, le château de l'Ermitage édifié en 1868 pour l'industriel Alfred Koechlin-Schwartz n'aurait été habité que 2 années par son propriétaire. C'est en 1897 que la ville l'acquiert pour en faire un hôpital pour enfants puis une pouponnière. Le bâtiment, dessiné par l'architecte suisse Frédéric-Louis-Rutté glorifie le style architectural "Renaissance française", une architecture très tramée aux nombreuses tours et détails ornementaux.
Recevez les meilleures idées sorties par notification web !
Aucun email requis.
Autoriser les notifications pour continuer.
Recevez les meilleures idées sorties par notification web !
Aucun email requis.
Une seconde fenêtre va s'ouvrir vous invitant à autoriser les notifications