Des traditions, un folklore et une histoire riche, des influences venant de toute l'Europe...C'est le moment de redécouvrir les contes de notre région et de notre enfance ! ☛ Alix.S
La période des fêtes de fin d'année est très symbolique dans la tradition alsacienne. Lors de la Saint-Nicolas célébrée le 6 décembre, le fameux père fouettard ou Hans Trapp est souvent brandi comme une menace envers les enfants pas sages. Selon la légende, le personnage arborant un look à la Raspoutine a l'image d'un rustre, sauvage, sale, et muni d'un martinet ou d'une chaîne. Il seconde Saint Nicolas avec son sac de charbon sur le dos, lui servant à capturer les enfants désignés pour leur mauvais comportement.
Sainte Odile est la patronne de l'Alsace. Il faut dire que rien ne prédisposait la fille du duc d'Alsace Adalric à devenir religieuse. La légende raconte que la jeune Odile, née aveugle, fut rejetée par son père et trouva refuge dans le couvent de Balma en Bourgogne. Elle retrouva la vue suite à son baptême et revint voir son père qui lui ordonna d'épouser un prétendant. Odile tiendra tête à son père et grâce à son opiniâtretée fondera quelques années plus tard l'abbaye du Hohenbourg.
Une histoire bien connue de tous, aux milles et unes variantes. En Alsace, on imagine très bien cette histoire transposée : la maidele se rendant chez sa mamema avec son pot de lait et sa galette, devant traverser la forêt. Bernée par le loup, grimé en grand-mère et dévorée par celui-ci, elle est finalement sauvée par un chasseur qui ouvre le ventre du Loup...
C'est dans cette zone aux nombreuses grottes et cavernes que demeurent des créatures nommées les Hardvibles. Elles étaient réputées pour leur générosité, assistant les Hommes lors de leurs récoltes. La légende raconte qu'un jour, une rumeur se répandit : ces petits êtres n'avaient-t-ils donc pas de pieds ? Les femmes du village voulurent savoir : elles répandirent de la cendre près des grottes. Quelle ne fut pas leur surprise quand elles découvrirent des traces palmées ! Les hardvibles, entendant leurs moqueries, ne refirent plus jamais surface...
Une vieille légende raconte que jadis, dans la charmante commune de Zillisheim, fut un coteau où le vin était divin. André, un voyageur, aperçu plusieurs fois à la lueur du clair de lune une jeune fille vêtue d'une longue robe rouge. Captivé par ces visions, il en parla à la tenancière de l'auberge qui lui conta l'histoire de la malheureuse jeune fille qui se tua sous sa lourde hotte à raisins, sous les yeux de son fiancé. Son âme habite le vignoble et elle veille sur les vignes pour l'éternité.
Recevez les meilleures idées sorties par notification web !
Aucun email requis.
Autoriser les notifications pour continuer.
Recevez les meilleures idées sorties par notification web !
Aucun email requis.
Une seconde fenêtre va s'ouvrir vous invitant à autoriser les notifications