Le match
① La puissance : Vous allez vite comprendre. Et rire. L’Amstrad possédait 512 kilo-octet de mémoire ram. Aujourd’hui, n’importe quel ordinateur possède au moins une mémoire de 2 giga-octet. 2 giga, ça fait 2 millions de kilo-octet. Mais là, non : on nous en donnait 512, et pas un de plus. C’est un peu comme si on nous avait vendu (cher) une voiture dont la vitesse de pointe atteignait au maximum 6km/h sur autoroute. L’échec total.
② Un système d’exploitation qui fait peur : On parle ici du fameux système MS-DOS. Oui ! Celui qui donnait des cauchemars et des sueurs froides aux enfants. Des lignes de code blanches, sur fond noir. Des « :/>chdir.exe » et des « C:/> mem » partout, et si vous vous trompiez dans l’ordre des barres et des points, ce qui arrivait tout le temps, rien ne fonctionnait. On pouvait passer plusieurs heures devant un écran noir qui vous marquait « no good code » sans jamais jouer. « The » crise de nerfs...
③ 16 couleurs : Maxi. Pour voir la vie en rose. Mais surtout en dégradé de gris, en fait.
④ Les disquettes : L’Amstrad tournait sans disque dur, mais avec de grandes disquettes souples, où l’on stockait… d’autres lignes de code. Internet n’existait pas : pour obtenir de l’information, deux solutions : demander à un adulte ou ouvrir une encyclopédie.
⑤ Le prix : Pour obtenir un ordinateur sans internet, avec des jeux moches, un traitement de texte qui ne sert à rien - car pas d’imprimante - et qui exige de solides compétences d’informaticien, c’était 10 000F. Un bon mois de salaire. Sinon, en 1989, pour 150F, il y avait le jeu de société Piqu’Puces : un lit qui vibre, deux piles et des heures de rigolade. Dure, la comparaison.
① Le web est partout : La tablette est sans conteste l’objet numéro un de l’année. En France, ses ventes ont bondi de 140% en 2011 et il s’en écoulera plus de 100 millions dans le monde en 2012. La tablette est parfaitement nomade et peut se connecter à internet de partout. Il y a dix ans, votre mère, en bas des escaliers, vous hurlait : « Quoi ?! tu es encore sur internet ?! J’essaie d’appeler ta grand-mère, libère la ligne ! ». Coup de vieux.
② Simple et funky : Si un PC pouvait impressionner (une grosse tour, des câbles partout, des CD d’installation…) aujourd’hui, avec une tablette, même le plus réfractaire à la technologie ne peut s’empêcher de faire glisser ses photos du concert de Frank Michael de gauche à droite ou de visionner la dernière vidéo de Roger Pierre & Jean-Marc Thibault sur Youtube (oui, on en trouve). Tout est facile et sans-fil.
③ Album-photo : Lorsque vous voyagez dans les grandes villes du monde, comme New-York ou Mulhouse, et que des couples de touristes vous arrêtent pour vous demander de les prendre en photo devant la Statue de la Liberté ou la Tour de l’Europe, une chose a changé. Vous ne photographiez plus les gens avec un petit appareil photo, mais avec un iPad. Pourquoi pas, mais nous, on trouve que lorsqu’on essaie de ranger un iPad dans sa poche de bermuda, ça rentre pas.
④ Fallait y penser : Certaines utilisations de tablette sont carrément bien trouvées. Utiliser sa tablette comme un scanner pour photocopier ses papiers ; Trouver des recettes et les suivre à la lettre tout en étant dans sa cuisine ; Regarder sa propre sélection de films sur un vol long-courrier ; Occuper les enfants avec des jeux éducatifs pendant un trajet en voiture ou enfin l’utiliser comme sous-verre tendance ou comme plateau pour servir les apéritifs... C’est formidable la technologie.
Mike Obri
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