Le match
À notre gauche, le salarié strasbourgeois
Vous travaillez à Strasbourg, le job vous plaît, vous êtes en horaires de bureau, et Bison Futé vous appelle communément un « pendulaire ».
I. Cauchemar sur l’A35 : Le quotidien de tout salarié strasbourgeois domicilié en-dehors de la Communauté Urbaine de Strasbourg, c’est avant tout la crise de nerfs suivie d’une dépression lourde à bord de son auto. Cris, larmes. Ce matin encore, vous arriverez en retard, c’est écrit dans les astres. La courbe spatio-temporelle se plie du côté d’Illkirch. Si vous partez à 6h30 du matin, vous arriverez au bureau à 8h45. Si vous partez à 8h15, vous arriverez aussi vers 8h45. Harry Potter ferait-il l’imbécile avec sa baguette du côté de l’Elsau ?
II. Voiture ou T.E.R. : Avec ces problèmes de circulation, votre arrivée au bureau démarre tous les matins par le rituel des plates excuses au patron : « Chef, les bouchons, désolé, quoi ». Pas votre faute. Vous pourriez essayer le train, mais là encore, vous seriez en retard. La SNCF sait ce qu’elle fait, c’est même écrit sur les wagons : T.E.R. - Train En Retard ! (merci J.P.P. pour la vanne)
III. Une cool pause déjeuner : Votre petit plaisir chaque jour, c’est de vous rendre du côté de la Place Kléber à midi et de chercher un nouveau resto à tester avec les collègues. Et quand il fait beau, c’est terrasse pour regarder tout ce beau monde passer près de la Cathédrale.
IV. Citoyen du monde : Quand vous travaillez au centre-ville de Strasbourg, vous avez cette étrange impression d’être un citoyen du monde, un métrosexuel urbano-connecté, vous êtes une sorte de New-Yorkais de l’Alsace, la Krutenau, c’est le Manhattan du Bas-Rhin, la Cathédrale, c’est votre Empire State Building à vous.
A notre droite, le salarié mulhousien
Vous travaillez à Mulhouse, vous trouvez le JDS au Cora entre midi et deux, le job vous plaît, vous êtes en horaires de bureau, et vos amis bas-rhinois vous imaginent dans un univers parallèle.
I. Un réveil tout en douceur : Vous commencez à 9h tous les matins. Le radio-réveil, branché sur ECN, vous réveille et affiche 8h46 ! Mais pas l’ombre d’un rush d’adrénaline. Vous êtes serein. Le bureau est à peine à 9 minutes de trajet sur l’A36, y compris aux heures de pointe. Quel bonheur. Vous pouvez refermer les yeux encore deux à trois minutes avant d’enfiler votre slip, un jeans et d’y aller tranquillement. Mais les récents travaux d’élargissement de l’autoroute en 2x3 voies vous angoissent un peu... à Pfastatt, vous ne pouvez même plus monter sur l’A36...
II. Tranquille, Emile ! : Votre état d’esprit en arrivant au bureau : paisible, zen ! à moins qu’un fou du volant ait encore percuté par l’arrière une autre voiture à hauteur de Lutterbach, comme d’habitude...
III. Qu’est-ce qui vous « schmeck’ » à midi ? : Pour votre pause déjeuner, il y a largement de quoi vous sustenter en ville et alentours : petits restos, sandwicheries... deux « Sub’ » autour de la Place de la Réunion, des Poulaillon et des Wilson tous les cinquante mètres ! Alors ? Moricette alsacienne avec la roulade ou sandwich Poulet Poivre ce midi ?
IV. Les railleries bas-rhinoises : C’est vrai, vos amis originaires de Strasbourg se gaussent et vous répètent que Mulhouse, c’est petit et pas encore raccordé à l’internet. Petit, mais costaud, disait la pub ! Et vous ne perdez pas 12h de votre vie chaque semaine dans les embouteillages !
Mike Obri
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