Le match
① Mais qui est l’imbécile qui a voulu y aller ? Regarder un film d’horreur, ça fiche déjà bien assez les miquettes comme ça. Mais que se passe-t-il quand la fiction devient réalité ? C’est exactement le concept de ces nuits de l’horreur. Vous voilà plongé au beau milieu d’une sanguinolente série Z peuplée de morts-vivants. Vous regrettez d’être venu dès l’entrée franchie. Un figurant vous saute dessus en hurlant, faisant passer votre rythme cardiaque de « grave normal » à « tiens, j’arrive à imaginer ce qu’on doit ressentir pendant un infarctus, et c’est pas franchement top ».
② Qui a décrété que se faire poursuivre par un type avec une tronçonneuse, c’était cool ? Les maquillages et effets des figurants sont soignés. Lentilles de contact blanches qui brillent dans l’obscurité, faux-sang, plaies purulentes, colosses armés de tronçonneuses vrombissantes (bon, ils ont enlevé les chaînes quand même...) On en a été témoin : une jeune femme poursuivie sur 100 mètres, terminant recroquevillée en position latérale de sécurité sous une table. Excellent ! C’est ça, l’esprit de la fête.
③ Qui est ce type qui chante de la variété durant le spectacle « Horror on Ice » ? C’est Marc Terenzi, qui est à l’origine de la création des Horror Nights à Europa-Park. Son vrai métier, c’est chanteur. Il a d’ailleurs mené une jolie carrière en Allemagne, en ayant fait partie de plusieurs Boys Band. Mais quel rapport avec l’épouvante ? On a trouvé ! Ses chansons sont horribles. Sera-t-il encore là cette année ?
④ Pourquoi la tranche d’âge des 50-70 ans est-elle peu représentée aux Horror Nights ? Parce que le samedi soir, il y a Patrick Sébastien à la télé. Hé oui.
A notre droite, angoisse sur son canapé.
Un des grands bonheurs des soirées d’automne entre amoureux, c’est un petit feu de cheminée, un canapé mou, une couette, et un bon DVD d’un classique du cinéma d’épouvante... Non ?!
① Pourquoi regarde-t-on souvent un film qui fait peur quand il fait nuit, dans une maison vide ? C’est une sorte de corrélation inévitable, un schéma qui se répète dans le monde entier. Regarder L’Exorciste ou Freddy en fin de matinée, ça n’arrive jamais à personne. Et bien sûr, derrière vous, pendant le film, des petits bruits. Un grincement de porte, un courant d’air, de l’eau qui coule ! Paranoïaque, vous vous mettez à angoisser. Un fantôme ?! Non. C’est juste votre chéri qui est parti faire pipi.
② Pourquoi les femmes se cachent-elles toujours les yeux pendant les scènes-clés ? Précisément, la technique féminine est de se cacher les yeux avec les mains, mais regarder quand même un peu à travers les doigts. Voir 75% de l’image, ça fait 25% moins peur. Logique.
③ Pourquoi les personnages se séparent-ils en petits groupes, en forêt, la nuit ? Ces films d’horreur appliquent toujours les mêmes codes. Pourquoi ? Réponse grâce au raisonnement par l’absurde. Comment le tueur à la machette ferait-il pour effrayer et décimer un groupe bien tassé de douze personnes ? Avec une bombe ? Nul. Le film serait fini au bout de 15 minutes. De plus, on basculerait dans le film d’action. Et si le groupe de base était plus restreint... il n’y aurait pas assez de monde à charcuter (cf. durée du film). Quant à la forêt la nuit... de jour, dans un jardin d’enfant, ça ferait bien moins peur. Quoiqu’à bien y réfléchir, vingt mômes qui hurlent sur un portique, y’a pas plus sinistre.
④ Spectacles est un magazine culturel, pourquoi diantre y parle-t-on de films d’horreur ? Et les bienfaits de l’avocat, page 62, c’est culturel ?
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