© DR Laura Felpin, l'humoriste mulhousienne qui monte !
Il y a quelques années, vous lui avez peut-être demandé un extrait de compte au guichet du Crédit Mutuel Kingersheim. Ou vous l'avez eu au téléphone sans le savoir pour une enquête de satisfaction concernant vos produits de beauté Nuxe.
Depuis 2019, vous l'avez surtout regardé dans l'émission Quotidien de Yann Barthes, vue dans des vidéos marrantes sur Insta (où elle imite super bien l'accent haut-rhinois, kopfeuklimi), aperçue dans le nouveau Astérix au cinéma, ou trouvé excellente en Annick, dans la série Canal de Jonathan Cohen, Le Flambeau, hilarante parodie de Koh-Lanta...
Très franchement, au JDS, on est ultra-fier du joli succès national de Laura Felpin. « Je suis heureuse d'être alsacienne. Mulhouse, c'est vraiment une ville que j'adore, où j'ai grandi ! Ce n'est que quand je suis arrivée à Paris que j'ai pigé que Mulhouse avait une réputation pourrie ! », se remémore la jeune femme.
Après des études en Arts du Spectacle à Strasbourg, elle croise une journaliste d'Arte qui lui propose de faire un peu de voix-off. Le doublage devient rapidement la passion de Laura Felpin. Sa fiche Wikipédia nous apprend même que l'un de ses premiers doublages pour le cinéma a eu lieu dès 2013, pour le blockbuster américain Percy Jackson.
« À l'époque où je faisais du doublage, je n'avais pas conscientisé le fait d'être comédienne. Mes parents m'ont toujours dit que gamine, j'imitais tout le monde, et ça a continué. Ma mère est artiste, elle m'a plongé très tôt dans le monde de la culture et du spectacle. J'ai des souvenirs marquants du festival Momix, où j'ai vu beaucoup de spectacles jeune public qui ont éveillé ma curiosité pour ce métier. »
Depuis la série Le Flambeau, les propositions tombent pour Laura. « On me dit que ça décolle, mais je ne m'en rends pas compte. Oui, je vois bien qu'il y a un avant et un après Le Flambeau, mais je bosse de la même façon. Je le vis très bien, rien ne change. Je reviens toujours à Mulhouse pour être avec mes proches. Je monte et démonte moi-même le petit décor de mon spectacle - je ne suis pas en loge, sapée dans un manteau de velours à jouer la diva », explique-t-elle.
Début 2022, elle crée son premier one woman show : Ça Passe, qui tourne dans toute la France. Elle y interprète une galerie de personnages, de la sexagénaire à côté de la plaque, jusqu'au moniteur de canyoning un peu trop détendu du slip.
« Je suis dans l'observation, mais sans aller dans la caricature. En même temps, j'ai encore tout à défricher, je découvre moi-même quel est mon univers. Au tout début, je faisais attention de ne pas jouer des personnages d'une manière pouvant faire penser à du Florence Foresti ou du Alex Lutz, par exemple. Mon expérience du théâtre fait qu'au final, je raconte une histoire, avec un début et une fin, du lien. Avec des gens qu'on a tous croisés un jour ! », termine Laura.
Une chanson en boucle ?
« Stay Alive » de Mustafa, c'est pas un rappeur, c'est un poète cet artiste.
Votre livre de chevet ?
« L'Amour c'est surcoté », de Mourad Winter.
Un film ou série qui vous a marqué ?
La série « Fleabag » : l'écriture est géniale, c'est très grinçant, ça dépeint une famille où c'est le bordel, tout ce que j'aime.
Une personnalité admirée ?
Je dis souvent Florence Foresti, mais faut que j'arrête... Allez : Camille Etienne, militante écolo super intelligente. J'admire ses combats.
Un café ou resto dans le coin ?
Le curry vert chez Pum Thaï au centre de Mulhouse.
Votre dernière grande joie ?
Je viens juste d'être tata ! Merci à ma sœur !
Votre dernière grande colère ?
Un monsieur a sorti son téléphone pour regarder la Coupe du Monde pendant mon spectacle !
Truc préféré en Alsace ?
J'aime notre accent, qui me fait tout de suite me sentir chez moi, qui me rassure.
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