L'album Undone comme son prédécesseur Minimal n'est pas fait pour les gens pressés. Non, il faut du temps pour se laisser prendre à ces divagations musicales, ces quelques notes de guitare qui s'enchaîne avec une lenteur étudiée, comme on tisse à la main quelques textiles... Sauf qu'Undone, ça veut dire défaire et Freddy Koella détricote les mailles du blues, du folk, du classique, pour ne garder que l'essence des thèmes joués, avec un banjo (Undone), une vieille Gibson datant de1957 (J45) ou un dobro (Walking in G). Un travail de l'épure en somme : « C'est mon côté moine austère. Je ne vais pas commencer à chanter et j'aime beaucoup rêvasser ».De mélodies fragiles en titres mélancoliques, Freddy Koella déroule son monde, son « jardin secret », composé dans la douleur : « Je n'étais pas très bien parce que Lhasa, chanteuse et amie, était entrain de mourir et était devenue une âme sœur. Avant qu'elle s'en aille, on parlait même de faire un album ensemble. » Il lui dédie deux chansons, Snow et Calling you. Qui, comme le reste de l'album, nous transporte dans une petite bulle, en dehors de la frénésie du monde.
© dr Le nouvel album instrumental de Freddy Koella est dans les bacs depuis janvier
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