Ca vous dit de regarder un feuilleton qui parle de la sexualité ? Oui, mais pas à la télévision, mais au théâtre… C’est la proposition originale que vous fait la Comédie de l’Est qui va vous conter en sept épisodes et tout au long de la saison les aventures du docteur Camiski, sexologue de profession, spécialiste des thérapies de couples.
DR Le docteur Camiski, sexologue, vous donne rendez-vous pour sept épisodes autour de la sexualitéCe docteur va devoir résoudre des problèmes aussi complexes qu’un chanteur de variétés français obsédé par son sexe ou une jeune femme (trop) comblée par Dieu.
« On retrouve la grande tradition des feuilletons littéraire du XIXe siècle et surtout l’engouement pour les séries télévisées actuelles. On est très heureux de s’associer à ce projet original avec six autres centres dramatiques », déclare Guy-Pierre Couleau, directeur de la CDE.
La maison nous réserve bien d’autres surprises pour la saison. Ainsi, on pourra écouter le manuel de Savoir-vivre à l’usage des rustres et des malpolis de Pierre Desproges, un sommet d’humour noir qui nous explique comment déclencher poliment une bonne guerre civile ou comment se suicider sans vulgarité (14 et 15/10 au Théâtre municipal).
On pourra voir la restitution du combat de boxe mythique entre Mohamed Ali et George Foreman en 1974 à Kinshasa (10 et 11/2 à la Salle Europe).
On pourra aussi découvrir les états d’âme d’un comédien : ses exaltations, ses angoisses, ses ratés, avec Scali Delpeyrat sur un texte de Denis Podalydès (24 au 27/5).
D’une manière générale, la maison s’écarte du genre théâtral pur avec des adaptations de romans qui attisent notre curiosité.
Tout d’abord, Les Faux-Monnayeurs d’André Gide, transformé en opéra par Pierre Thilloy et Guy-Pierre Couleau, avec quatre chanteurs en scène et un grand recours à la vidéo (11 et 12/2).
Mais aussi La Pluie d’été, une histoire sur la construction de soi à l’adolescence, de Marguerite Duras, dont on fête le centenaire de la naissance (18 et 19/2).
On verra aussi l’adaptation de Birdy, le roman de William Wharthon, peut-être plus connu sous le film d’Alan Parker primé à Cannes (14 et 15/5).
Et quand la Comédie de l’Est programme des classiques, elle se tourne vers des grandes pièces et auteurs du XXe siècle – à l’exception de Phèdre de Sénèque : Mademoiselle Julie d’Auguste Strindberg, Orchestre Titanic de Hristo Boytchev, Don Juan revient de guerre de Ödön von Horvath, Requiem de Hanock Levin…
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