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Roméo & Sarah

Alors qu'ils avaient à peine 20 ans, Roméo & Sarah enregistrait en 2008 leur premier album Vecteurs et Forces, sur le label Herzfeld. Un album déroulant tranquillement ses charmes, avec une dimension expérimentale et une orchestration lumineuse. Les voix de Roméo et Sarah se mêlent habilement et nous entraîne dans une petite bulle d'air. Ce duo se transforme sur scène en groupe, avec le renfort de Mickael Labbé (Original Folks) et le clavier Paul-Henri Rougier (Original Folks). Rencontre avec Sarah Dinckel, chanteuse du groupe.

Racontez-nous un peu votre parcours.

Roméo et moi, on s'est rencontré au lycée. Roméo, fils du musicien Philippe Poirier, jouait de la guitare et de la batterie. Mon père est également musicien, moins connu, et je faisais du chant en autodidacte. On a rejoint le label Herzfeld en 2006 : on a simplement dit à Renaud Sachet (coordinateur du label) que l'on faisait de la musique. Il n'y a pas eu de signatures de contrats, tout s'est fait par affinité. On a enregistré notre premier album en 2008, mais cela a pris tellement de temps que quand on a eu enfin l'album dans les mains, on n'y croyait pas trop.

Roméo & Sarah © dr Roméo & Sarah

Quel est votre processus de création ?

Nos chansons sont construites à partir de boucles de guitares, parfois avec une seule boucle, ou deux boucles assez courtes. Pour les textes, on s'isole avec une boucle qui tourne et on attend que l'inspiration vienne. On ne narre pas une histoire, c'est juste l'évocation d'une couleur ou d'un sentiment. Une fois que c'est sorti, on ne le retravaille pas. C'est un peu hasardeux. Souvent, les gens nous disent qu'ils voient beaucoup d'images, qu'ils imaginent beaucoup de choses en nous écoutant. Pour nos prochains morceaux, nous irons vers encore plus de déstructuration, des chansons minimales et abstraites.

Comment abordez-vous la scène ?

Sur scène, la chanson est accrue et vit beaucoup plus vite. Plus tu la chantes, plus tu la façonnes. En tournée, on peut éprouver nos nouvelles chansons et les affûter pendant chaque concert. On a du temps devant nous avant d'enregistrer un second album, donc on l'utilise à bon escient. Et c'est bien de jouer ailleurs que dans la région parce qu'on doit alors faire nos preuves et cela nous permet d'avancer.

Comment voyez-vous la suite de votre aventure ?

Dans le label Herzfled, chaque groupe vit à son rythme et se laisse porter par les opportunités. On n'a pas l'idée de percer, de passer en radio, de forcer le passage ou de provoquer les choses. On essaye simplement de faire de belles choses.

 

Voir aussi notre article sur le label Herzfeld

 

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