© Grillen En général au Grillen, on ne vient pas pour jouer au Uno...
Dans la famille « Culture » de la Ville de Colmar, entre le Théâtre Municipal ou la Comédie de Colmar, le Grillen pourrait faire office de petit frère turbulent qui écoute de la musique trop fort dans sa piaule... Une centaine de concerts chaque année, une jolie place faite au (hard) rock, au rap et à l’électro, des répétitions de groupes du coin, des studios d’enregistrement, et aussi parfois, du théâtre d’impro et des spectacles jeune public...
Le Grillen est un lieu au bouillonnement permanent, un peu à l’écart de la « ville carte postale ». Une grande salle de 350 places, une petite de 150, un bar, et même une brasserie attenante qui porte le même nom pour les assoiffés - mais qui ne fait pas partie de la structure.
« Le Grillen, en 1998, c’était une promesse électorale. Les associations de Colmar avaient demandé une salle à l’ancien maire... qui a concrétisé cette requête. Avant, ici, c’était une friche industrielle, l’ancienne usine textile Berglas Kiner, fermée dans les années 80 », démarre Philippe Uhl, à la tête du Grillen, 23 ans de maison au compteur. Miossec est venu caler une tournée ici, Claudio Capéo a répété son show avant d’exploser à la radio... Ces dernières années, on aura aussi croisé Knucklehead ou Last Train en train d’y bosser leurs chansons. Bigflo & Oli ont enflammé la grande salle, avant de chanter dans les Zéniths.
« Les groupes locaux, on en a vu passer tellement sur deux décennies, des groupes qui ont existé un an, comme 20 ans ! Le niveau musical est considérable dans la région. »
© M.O. Une façade devenue culte !
Pour le néophyte, le truc un brin complexe avec le fonctionnement du Grillen, c’est que ce sont des dizaines d’associations qui font venir des groupes d’un peu partout, chacune en fonction de son univers musical de prédilection. L’association Headbang programme des métalleux, Good Vibes du reggae, Hiéro est plus généraliste... « Mon job, ça va être la gestion des plannings des quatre studios, caler la technique et la régie des concerts, et faire en sorte que notre communication soit la plus lisible possible », note Philippe.
« On a compris que pour faire venir les 16-25 ans, il fallait programmer du rap et de l’électro. En revanche, on n’a toujours pas trouvé de recette miracle pour les 25-35 ans : on a un mal de chien à les faire se déplacer. On a parfois l’impression qu’ils n’ont pas vraiment la culture concert. Notre job, c’est quand même de la déclencher ! », ajoute David Hild, le compère de Philippe à la communication. Hein ? Comment ?! Was esch do los ?! Voilà qu’on ne s’entend plus parler : le groupe du jour commence sa répète et balance méchamment la purée. Ambiance Grillen pur jus.
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