Si ce gentil monsieur barbu pointe son nez tous les 6 décembre, c’est pour une bonne raison ! Avec son âne docile, le Saint-Nicolas arpente les rues pour récompenser les enfants sages. Mais d’où viennent donc cette tradition et ce personnage ?
La légende remonterait au XIème siècle, quand trois jeunes garçons, jouant dans les champs un après-midi d’automne, se perdirent sur le chemin du retour. La nuit tombant, ils virent de la lumière briller à la fenêtre d’une petite maison, non loin du chemin. Ils toquèrent à la porte et un homme leur ouvrit. Il s’agissait du boucher Lenoir, qui accepta de leur offrir l’hospitalité pour la nuit. Malheureusement, le piège se referma sur les trois garçons car le boucher avait prévu de les tuer pour en faire du ragoût.
© OT Kaysersberg La tradition expliquée : La légende du Saint-Nicolas
Non loin d’ici, saint Nicolas chevauchait son âne quand lui aussi frappa à la porte du boucher Lenoir. Ne pouvant refuser la venue de l’évêque, le boucher l’invita à dîner. C’est alors que saint Nicolas, guidé par son instinct, demanda une assiette de ragoût...Le boucher était pris au piège ! Saint Nicolas, grâce à ses pouvoirs, ressuscita les trois garçons qui reprirent vie sous ses yeux. Le boucher Lenoir fut immédiatement enchaîné à l’âne et contraint de suivre saint Nicolas... devenant ainsi... le Père Fouettard !
Aujourd’hui encore, pour honorer la tradition et la bienveillance de saint Nicolas, tous les 6 décembre, on prépare sa venue en lui offrant du vin chaud et une carotte pour son âne. Gare aux enfants pas sages, car le Père Fouettard n’est jamais bien loin !
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