Jaqueline Schuller, documentaliste à la retraite :
« J'ai testé l'échange d'appartement il y a 25 ans quand mes enfants étaient encore bébé, c'est une bonne formule pour éviter les hôtels et rencontrer du monde parce qu'on est toujours en contact avec les voisins. Ensuite, j'ai testé le couch surfing, où l'on dort chez quelqu'un gratuitement, au Maroc et dans le centre de la France. J'ai aussi hébergé une Australienne avec qui j'ai bien sympathisé : je l'ai revue dans les Alpes et on envisage de se revoir à Istanbul. Et maintenant, j'ai adhéré au réseau greeters parce que je trouve que c'est une bonne façon de faire découvrir la ville et un bon moyen de rencontrer les gens. C'est tout un état d'esprit : être curieux, être sociables et accueillants, aimer la vie de famille, considérer que la terre est un petit point dans l'univers.
Michel Wiederkehr, enseignant en primaire
« Il m'arrive de faire des visites de la ville à des enseignants suisses et allemands dans le cadre professionnel, ou de recevoir des amis qui viennent du bout du monde. En intégrant le réseau des greeters, mon but est de faire aimer cette ville qui ne s'aime pas. C'est une ville intéressante et captivante, et je peux vous dire que quand des Américains et des Canadiens la visitent, ils la trouvent vachement bien, pas si dangereuse et plutôt propre. Dans mes visites, je fais un déroulé historique mais aussi une analyse sociale de Mulhouse, fille de l'industrie, à la fois très ouvrière et bourgeoise. Je les emmène au Rebberg, à la Fonderie, dans le centre-ville, j'évoque les personnages et les anecdotes qui ont fait la ville. J'ai reçu récemment un couple cosmopolite avec une maman qui vient de Hong Kong, un papa qui vient du Danemark, et qui habitent en Suède : et bien, ils sont revenus deux mois après la visite dans la région, parce qu'ils ont été séduits. »
Voir aussi notre article :
Interview de Guillaume Colombo, directeur de l'office de tourisme de Mulhouse
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