Les forts de Strasbourg

35 jours, c'est le temps qu'il fallut aux Allemands avant d'obtenir la capitulation de Strasbourg pendant la guerre de 1870...

© DR Le Fort Kléber de Wolfisheim, anciennement Furst Bismark.

La place forte de Belfort, améliorée rapidement avant le siège des Allemands, avait pu résister 104 jours, soit trois fois plus que la plus grande ville alsacienne !

Partant de ce constat, les ingénieurs allemands décident de bâtir de nouvelles fortifications autour de la capitale du nouveau Land d'Alsace-Moselle, dessinant la "ceinture de forts de Strasbourg". 

L'objectif : contenir d'éventuels assauts des forces françaises.

Après la victoire de 1918, les onze forts récupérés par la France ont été renommés en hommage à des personnalités françaises.

Dans l'ordre alphabétique, on trouve sur cette ceinture :

• le Fort Bluementhal en Allemagne
• le Fort Bose, situé en Allemagne
• le Fort Desaix, anciennement Roon, à Souffelweyersheim
• le Fort Ducrot, anciennement Podbielski, à Mundolsheim
• le Fort Foch, anciennement Kronprinz, à Niederhausbergen
• le Fort Frère, anciennement Großherzog von Baden, à Oberhausbergen
• le Fort Hoche, anciennement Schwarzhoff, à Altenheim
• le Fort Joffre, anciennement Konnpriz von Sachsen, à Lingolsheim
• le Fort Kléber, anciennement Furst Bismark, à Wolfisheim
• le Fort Kirchbach, en Allemagne
• le Fort Lefebvre, anciennement von der Tann, à Ostwald
• le Fort Ney, anciennement Fransecki, à La Wantzenau
• le Fort Rapp, anciemment Moltke, à Reichstett
• le Fort Uhrich, anciennement Werder, à Illkirch

Aujourd'hui, la végétation a recouvert la plupart de ces forts, et l'ancienne ceinture de défense est devenu un circuit de vélo plutôt prisé.