On la croit européenne alors qu’elle est originaire d’Asie. Les chinois l’utilisent pharmaceutiquement depuis plusieurs milliers d’années sous forme de poudre ou d’extrait pour soigner les paresses intestinales et les fatigues passagères. Introduite en Europe il y a deux cents ans elle régnait alors uniquement dans les jardins médicinaux car la tige n’était pas comestible (les effets actifs se concentrent dans les racines).
La variété potagère que l’on consomme en tarte ou compote aujourd’hui n’a que peu de rapport avec la souche originale. On la doit aux croisements de botanistes anglais. Mais la plante garde de curieuses propriétés apéritives, antianémiques, toniques, purgatives, laxatives et vermifuges. C’est un anti-inflammatoire des muqueuses buccales mais elle est contre indiquée pour les personnes qui souffrent de calculs rénaux ou d’hémorroïdes. D’autre part, ses larges feuilles trop riches en acide oxalique sont gravement toxiques et dans certains cas, mortelles.
Voir nos recettes à base de rhubarbe :
La confiture de rhubarbe
La tarte à la rhubarbe
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