La cuisine à la plancha
Recettes de menus d'été spécial plancha
La plus simple : une planche de fonte que vous posez sur votre plaque de cuisson habituelle. De 30 à 50 euros. Un petit budget pour une initiation ou une utilisation très occasionnelle.
Les modèles basiques : quoique autonomes, leur conception simpliste risque de les cantonner, eux aussi, à une utilisation épisodique. De 50 à 120 euros.
Les modèles semi-pro mais grand public : de l’aluminium, de l’acier laminé, de l’acier émaillé ou de l’acier chromé (inox), bref une qualité de matériau et de fabrication qui devrait défier correctement les années. De 300 à 800 euros.
Les modèles professionnels : à partir de 1200 euros pour une excellente plancha à utilisation quotidienne.
La température doit pouvoir atteindre au moins 270° en fonctionnement utile. Il convient de garder en mémoire qu’il s’agit d’une cuisson à contact direct (il y a très peu de rayonnement de chaleur) et que la température va plus ou moins baisser dès qu’on posera des aliments dessus. L’inertie dépend beaucoup de l’épaisseur de la plaque et du matériau. Sur les petits modèles « planchette de table », la température s’effondre quasi instantanément et ils ne méritent pas l’appellation « plancha ».
« La température est uniforme sur la planche de cuisson » est un argument marketing faux et de surcroît stupide. Comme sur les vieux fourneaux, il est primordial de disposer d’un point chaud et de zones plus tempérées. Rassurez-vous, c’est toujours le cas…
Tout est envisageable mais, et ceci est un excellent repère, les cuisines professionnelles privilégient l’acier fortement allié au chrome dur et l’acier laminé au carbone.
La fonte est meilleur marché mais sa surface n’est pas lisse, donc adhérence approximative, et surtout, elle rouille. Même émaillée, elle vieillira plus vite et sera sensible aux chocs. Les ustensiles en métal sont à prohiber.
La fonte d’aluminium est un excellent conducteur thermique. Mais, sensible aux détergents, au citron, l’aluminium s’oxyde et certains scientifiques considèrent que l’ingestion de cette substance peut favoriser le développement de la maladie d’Alzheimer. Souvent associée à un revêtement de style Teflon comme nos casseroles… dont nous connaissons tous la durée de vie.
Le chrome dur/acier allié : un acier laminé au carbone traité au chrome/nickel pour le rendre inoxydable. Un entretien aisé mais une rigueur et un coût de fabrication incompatibles avec l’amateurisme et un prix bas, sinon méfiance.
L’acier laminé/au carbone : relativement économique, très utilisé. Résistant, entretien aisé, pas de risque alimentaire, c’est un conducteur de chaleur moyen, choisissez une épaisseur minimum de 6 mm pour une bonne inertie thermique. Comme la fonte, il s’oxyde, surtout si vous l’utilisez rarement. Un très bon compromis néanmoins.
Plancha en vitrocéramique : nouveau venu prometteur ? Peut-être. Nous manquons de recul pour affirmer ou infirmer.
Dans un jardin, le gaz (et particulièrement le propane) est l’idéal. Chauffe rapide, autonomie d’emplacement. Vérifiez qu’il dispose d’une sécurité en cas d’extinction intempestive de la flamme. A l’intérieur, les professionnels privilégient l’électrique qui permet – au détriment d’une montée plus lente – une meilleure maîtrise des températures. L’induction commence à faire son apparition.
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