« Une qualité qui serait inégalée depuis la fin des années 40 ». La locomotive du bordelais annonce la couleur rouge du rouleau compresseur. A peine moins d’engouement sur le blanc, sec ou liquoreux. Cette euphorie arrive à point nommé après trois années mitigées. Nous avons expliqué lors d’un dossier précédent que les propriétaires des grands domaines sont aujourd’hui des hommes d’affaires qui ont compris qu’une très bonne année sauvait les millésimes plus modestes. C’est donc une excellente nouvelle. Sauf que les prix augmentent… Les crus prestigieux sont d’ores et déjà hors d’atteinte et il conviendra de se rabattre sur les seconds vins et les très nombreux inconnus ou mal connus pour participer sereinement et raisonnablement. Le caviste professionnel est plus que jamais votre ami.
DR Comment choisir ? L'année 2009 par régionUne qualité largement supérieure au 2008. La deuxième plus grosse récolte après 1999. Pas loin des millésimes 2005 et 2002 mais avec une moindre disparité entre parcelles. Excellente nouvelle pour les amateurs de pinot noir. Le blanc semble plus problématique en raison d’une éventuelle oxydation prématurée. Celle-ci risque d’affecter les bouteilles des très grands vins blancs qui évolueront beaucoup trop vite. Comptez 7/8 ans. Mieux vaut jouer la prudence et privilégier les délicieux blancs qui se boivent jeunes. Les amateurs de chablis gagneront à tenter l’excellentissime 2008.
Millésime chaud et sec qui favorise le riesling, le pinot gris et le pinot noir. Le manque d’acidité risque par contre de défavoriser le Gewurztraminer. Terrain un peu lourd pour ce cépage qui a besoin d’une charpente de fraîcheur pour s’exprimer merveilleusement. Paradoxalement les années fraîches fabriquent souvent de bons vins blancs. Intéressez-vous au millésime 2008.
Grande année comme 2007 et 2005. Disparité entre le Nord et le Sud. L’Hermitage, au nord, promet d’être magistral mais le Château Neuf, au sud, quoique de bonne composition, n’atteindra pas le calibre de 2007. Idem pour les blancs. A stocker sans aucun doute.
Ici aussi un été exceptionnel mais un mois de juin un peu frais qui favorise les vins blancs et surtout le cépage Chenin. Amateurs des blancs de la région, foncez ! Des prix qui restent très abordables. Pour les rouges, visitez l’excellent Saumur-Champigny qui va réserver de très bonnes surprises. La Loire est une très grande région viticole qui n’a pas encore connu l’inflation galopante et démente des autres lieux de production.
Il faisait chaud. Encore plus que d’habitude. Résultat ? Un degré d’alcool élevé, des tanins assez durs. Les meilleurs tireront leur épingle du jeu avec des vins rouges puissants et concentrés mais la prudence peut inciter à préférer des 2008 globalement plus équilibrés.
Millésime historique pour une appellation naguère décriée. Pourtant, aujourd’hui, le travail a été fait. Les rendements sont contrôlés (on ne fait plus pisser la vigne) et les meilleurs crus peuvent enfin rivaliser avec des grand crus de la Bourgogne voisine à des prix cinq fois moindre. Faut-il en dire plus ?
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