Quand on se destine à l’artisanat, l’apprentissage est un passage essentiel pour apprendre les bases du métier, les us et coutumes de la vie active... Marie, apprentie pâtissière, nous fait part de son expérience.
DR Transmettre des gestes, un métier, une passion : Marie est à la bonne écoleElle n’aurait jamais imaginé en faire son métier, et pourtant... «Après mon bac, je voulais changer de voie, travailler, je me suis donc renseigné à la Chambre des Métiers... Et j’ai choisi la pâtisserie, tout simplement parce que j’ai toujours adoré préparer des gâteaux.» Quelques mois après ses premiers stages courts et le début de son apprentissage à la pâtisserie Ringenbach à Thann, Marie est une apprentie pâtissière plus passionnée que jamais, même si l’adaptation à la réalité d’un métier n’est rarement qu’une partie de plaisir !
C’est qu’il ne s’agit plus de mitonner tranquillement une poignée de gourmandises pour la famille. «C’est parfois speed, quand il faut renflouer les stocks en permanence, par exemple au moment des fêtes, reconnaît-elle. Mais au moins, quand tu rentres chez toi, tu sais pourquoi tu es fatiguée !» Stéphane, son maître d’apprentissage, veille au grain avec patience pour rectifier les gestes, transmettre le petit plus qui va rendre ses éclairs irrésistiblement alléchants...
Vérification faite, ils sont succulents, merci ! Nous voilà confiants pour l’avenir de Marie, qui souhaite continuer en brevet de maîtrise de chocolatier. Elle doit d’abord réussir son CAP, préparé en deux ans suivant une alternance de trois semaines à la pâtisserie, une semaine au CFA Roosevelt. «La pratique, c’est important, mais les cours nous permettent d’assimiler les compositions, les règles d’hygiène... Et surtout, d‘échanger les expériences avec les autres apprentis : on découvre que les habitudes varient beaucoup, d’une entreprise à l’autre !»
A ceux qui vont entrer en apprentissage, Marie recommande une motivation sans faille, on s’y attendait. Elle précise qu’«il faut aussi savoir accepter les critiques, c’est nécessaire pour progresser, et puis ça forge le caractère». Fabrice, son patron, est quant à lui heureux de contribuer au renouvellement de la profession. «L’apprentissage, on est tous passés par là ! Bien sûr, ça nous prend du temps de former les jeunes, mais les avantages financiers sont aussi à prendre en compte». Gagnant-gagnant pour la cause pâtissière.
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