La formation par alternance répond à la problématique liée à l’obtention d’un diplôme et à l’acquisition d’une expérience professionnelle. Que ce soit au niveau de l’étudiant ou de l’entreprise, les deux parties ne peuvent qu’en tirer des profits bénéfiques.
DRLe jeune découvre le monde professionnel et peut s’investir dans un métier, tout en étant scolarisé ; l’entreprise peut, par ce biais, former progressivement un jeune et, à terme, enrôler un nouveau collaborateur. Car, c’est bien là le but premier de la formation par alternance : former des jeunes, avec l’aide d’entreprises, pour leur permettre de décrocher un emploi sitôt le diplôme obtenu. Aujourd’hui, deux contrats permettent de préparer un diplôme par alternance : le contrat d’apprentissage, via les Centres de Formation des Apprentis (CFA), et le contrat de professionnalisation, où toute entreprise peut intervenir. Deux contrats qui présentent nombres de similitudes et pourtant des différences fondamentales. Présentations.
C’est un contrat pour lequel l’employeur s’engage à assurer à un jeune travailleur (de 16 à 25 ans) une formation professionnelle complète, dispensée pour partie en entreprise et pour partie dans un Centre de Formation des Apprentis (CFA). L’apprentissage est un contrat à durée déterminé de deux ans. En Alsace, les entreprises qui collaborent avec les CFA travaillent en synergie avec la Chambre de Commerce et de l’Industrie (CCI).
L’apprenti peut ainsi préparer un diplôme d’enseignement professionnel ou technologique du second degré ou du supérieur délivré par l’Éducation Nationale (CAP, BEP, BAC, BTS etc.). Il peut également poursuivre ses études, en alternance, jusqu’au diplôme d’ingénieur.
Bénéficiant d’un taux de réussite très important, le contrat d’apprentissage est aujourd’hui une formation prisée par les jeunes. Et les débouchés sont considérables : sept apprentis sur dix trouvent un emploi à l’issue de leur contrat d’apprentissage.
En Alsace, ce sont plus de quatre cents diplômes qui peuvent être préparés au sein de trente-deux CFA.
Cette formation s’avère également profitable à l’entreprise. En contrepartie de l’investissement-temps fourni à l’apprenti, l’entrepreneur se voit en effet exonéré d’une partie des cotisations patronales et bénéficie d’aide à l’apprentissage.
La Chambre de Commerce et d’Industrie, qui soutient le contrat d’apprentissage, ne souhaite pas s’arrêter là. D’ici cinq ans, elle entend en effet développer l’apprentissage à hauteur de 40%. Ce qui passera forcément par la création de nouvelles formations diplômantes. Car la CCI répond à l’attente des entreprises. Pour éviter de former de futurs chômeurs, les CFA doivent s’adapter à la demande du marché. Et former des jeunes qui bénéficieront d’une insertion professionnelle facilitée.
Ce contrat a pour objet de compléter une formation initiale ou d’obtenir une qualification afin de favoriser l’insertion ou la réinsertion professionnelle. Il remplace depuis octobre 2004 les contrats de qualification (jeune ou adulte), d’orientation et d’adaptation existants et s’accompagne d’une exonération de cotisations salariales.
Tous les employeurs sont concernés par ce contrat (à l’exception de l’Etat, des collectivités territoriales et de leurs établissements publics à caractère administratif), et c’est bien là que réside la grande différence par rapport au contrat d’apprentissage. Les entreprises de travail temporaire peuvent aussi embaucher dans le cadre de ce contrat.
Le contrat de professionnalisation s’adresse aux 16-25 ans, qui peuvent ainsi compléter leur formation initiale, et acquérir un geste professionnel précis. Il est également ouvert aux demandeurs d’emploi âgés de 26 ans ou plus.
Il peut s’agir d’un contrat à durée indéterminé (CDI), dans l’optique d’une embauche ou d’un CDD de 6 mois à 2 ans. Le contrat de professionnalisation vise à aider les jeunes à acquérir un diplôme ou un titre à finalité professionnelle. Comment ? En alternant des périodes de formation dans ou en dehors de l’entreprise, et des périodes de travail en lien avec la qualification recherchée.
Dans ce nouveau dispositif, ce sont les branches professionnelles qui fixent les modalités relatives aux formations ou qualifications professionnelles qui les concernent. La plupart des 250 branches professionnelles en France ont signé les accords : il est donc possible de savoir quels sont les diplômes, qualifications et certifications qu’elles préparent sous contrat de professionnalisation. Toute entreprise est obligatoirement affiliée à une branche professionnelle
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