Regards sur la cathédrale

Exposition u 31 octobre au 20 novembre 2024.

© AIDA Galerie

Galerie ouverte du lundi au samedi de 14h00 à 19h00.

La cathédrale de Strasbourg stimule de longue date l’imagination de nos artistes, de même qu’elle suscite chez eux une grande fascination. D’où cette exposition, qui lui est entièrement consacrée. On y verra des volumes stylisant sa silhouette, des vues en contre-plongée, des dessins sur des supports plutôt non conventionnels, des créations résolument alsatiques, des créations géométriques, des photos en couleur et en noir et blanc et des compositions minimalistes...

L’exposition d’AIDA Galerie

Nicole Kopp (sculpture)

Elle aborde le volume par le modelage et le travail de la terre, s’emparant de thématiques variées telles que figures animales ou thèmes végétaux. Le dénominateur commun de ses approches est la recherche de formes simples, épurées et stylisées parfois jusqu’aux limites de l’abstraction.

Depuis l’anniversaire du millénaire de la cathédrale en 2015, dans le style épuré qui caractérise son approche des volumes, elle a cherché à traduire dans la terre le profil et la majesté si particulière de sa silhouette et de sa flèche par de nombreuses réalisations, créant des formes mêlant abstraction et symbolisme. Le bronze permet de façon encore plus convaincante de traduire sa légèreté et son incroyable transparence dans le ciel Strasbourgeois.

Albert-Georges Mehl (peinture)

La Cathédrale de Strasbourg a toujours représenté une énigme et un mystère pour lui. Enfant déjà, il tentait de percer le secret de cet édifice, vouant une admiration sans borne pour ses constructeurs. Chaque fois que ses pas le mènent dans sa proximité, il le contemple, muet devant le spectacle de cet exploit réalisé par ses bâtisseurs, portés par une foi profonde.

Du coup, pour tenter de comprendre cette cathédrale, il l’a peinte plus de 25 fois déjà. Mais il ne sais toujours pas par l’effet de quel miracle elle est capable de pointer, depuis plus d’un demi millénaire, sa flèche bravant le ciel strasbourgeois.

C’est ce qui le portera certainement à la peindre à nouveau, encore et encore...

Geneviève Nicolet-Woelfli (dessin)

Elle place en exergue des travaux qu’elle a préparé pour cette exposition cette citation de Jean Arp, tirée de son recueil « Jours effeuillés » : « La cathédrale est un coeur […]. La cathédrale de Strasbourg est une hirondelle » Ces vers font en effet écho aux réalisations qu’elle présente pour cette occasion. Les murailles, portails, linteaux, pinacles abritent quantité de personnages et créatures mythiques, bibliques, d’oiseaux, que l’on côtoie au quotidien, à pied, à vélo. Leur présence immuable, séculaire, et pour certains, sédentaire, nous rassure ; leur proximité nous devient au fil des années familière, et sous la pluie, dans le brouillard ou le vent, on les cherche toujours du regard…

Les oeuvres qu’elle présente, essentiellement composées de dessins, sont réalisées à l’aide de papiers népalais, de bois et de grès des Vosges.

Pascklin (peinture)

Il se consacre à la peinture et l’illustration depuis plus de 40 ans. L’ensemble de son travail est influencé par ce qui touche à l’Alsace, s’inspire d’elle et tout ce qu’elle suscite. Ses sujets sont intemporels, l’instant peint est le résultat de tout ce qui le précède, il est le fruit de ces transmissions, de ces présences et de ces histoires inscrites dans cette continuité.

Il joue avec l’attitude, l’atmosphère et la gestuelle de ses personnages, immédiatement identifiables par leur costume traditionnel alsacien. Quoi de plus naturel pour lui que de les mettre en scène autour de la cathédrale de Strasbourg, symbole majeur de Strasbourg et de l’identité alsacienne ?

C’est ainsi qu’il revivifie avec son écriture toute contemporaine ce folklore traditionnel, défendant à sa façon cette mémoire collective régionale.

Anne-marie Rodic (peinture)

Elle a apporté pour cette exposition des réalisations très épurées, graphiques et géométriques. D’un côté des variations formelles très stylisées jouant avec la silhouette de la cathédrale, cherchant à la saisir dans ce qu’elle présente d’absolument unique et distinctif. D’un autre côté, elle présente également des oeuvres plus abstraites jouant sur les contrastes de couleurs pour évoquer la lumière des vitraux, dans des compositions puisant dans le répertoire formel offert par la cathédrale : sa silhouette, la flèche, la rosace…

Tous ces travaux, envisagés comme devant former un ensemble cohérent, sont réalisés à l’acrylique sur bois ou sur papier chiffon, avec quelques incrustations de sable et de pigments d’or et d’argent.

Jean Valera (photographie)

Si la photo entre dans sa vie dès ses 18 ans avec l’achat d’un appareil argentique, ce n’est que 30 ans plus tard que l‘envie de s’en saisir comme d’un moyen d’expression à part entière s’est pleinement imposée à lui. Dès lors, il s’est mis à réaliser des séries sur des thèmes élaborés à partir de lectures ou de conversations diverses. Les séries qu’il réalise, toujours autour d’un thème, sont tout simplement le reflet du regard qu’il porte à des histoires et à des lieux particuliers. Et pour cette occasion, il a réuni des photos consacrées à la cathédrale de Strasbourg, tirées en noir et blanc et en couleur. Elle est vue dans la robe de lumière dont elle se pare la nuit tombée, comme silhouette lointaine et entre toutes reconnaissable, ou encore sublimée par les feux du soleil couchant...

Marie-Odile Wagner (peinture) 

Elle affectionne le minimalisme, la simplicité, le jeu des lignes, le jeu des couleurs pour rentrer en résonance avec les formes.

Elle aime créer des séries, des variantes multiples autour d’un motif. Le papier est un de ses supports privilégiés.

Créer sur le thème de la cathédrale de Strasbourg, « Notre- Dame de la paix », est une magnifique occasion de jouer des lignes, les décaler, renouveler des équilibres. De trouver des résonances entre la création picturale et la photographie.

Occasion aussi de rendre hommage aux bâtisseurs de cette grande demeure sacrée. Jouer de la complicité du cercle et du carré, éléments fondamentaux des équilibres architecturaux.

AIDA Galerie.

Elle est la galerie d’art de l’Association des Artistes Indépendants d’Alsace (AIDA). Sa vocation principale est la diffusion artistique des travaux réalisés par ses membres. Plus ponctuellement, elle organise de grandes expositions collectives « hors les murs » dans les villes alsaciennes, participe à des échanges avec d’autres associations d’artistes hors d’Alsace (par exemple en Pays de Bade ou en Lorraine) ou accueille les expositions d’artistes invités.

AIDA Galerie organise dans ses murs chaque année plus d’une vingtaine d’expositions

L’AIDA

L’AIDA (Association des Artistes Indépendants d’Alsace) est la plus ancienne association d’artistes d’Alsace en exercice. Ses origines remontent aux années 1900. Elle compte aujourd’hui une centaine de membres, tous artistes des arts visuels, vivant et travaillant en Alsace ou en lien avec cette région. Les ateliers des artistes de l’association sont répartis dans toute l’Alsace, si bien qu’on peut dire que l’AIDA est un animateur de la vie culturelle régionale.

Tous les courants ont droit de cité. La grande diversité des modes d’expression constitue d’ailleurs l’une des positions revendiquées de l’association. Elle peut amener les écritures les plus contemporaines et les démarches les plus inclassables à se confronter avec des formes d’expressions plus traditionnelles. Seule exigence de sélection des membres : la qualité artistique des travaux et le professionnalisme des artistes.

Renseignements

Où :
AIDA Galerie - Strasbourg 67000 Strasbourg

Contacts :

+33 3 88 32 40 39
www.aida-galerie.com

Dates et horaires :

  • Tous les jours sauf les Dimanches, du Dimanche 3 Novembre 2024 au Mercredi 20 Novembre 2024 de 14h à 19h

Tarifs :

Gratuit

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