Nous irons jusqu'au soleil. Pionnières de l'abstraction géométrique

L'exposition Nous irons jusqu'au soleil. Pionnières de l'abstraction géométrique, présentée au Wilhelm-Hack-Museum, met pour la première fois l'accent sur l'importance des femmes artistes dans le développement de l'abstraction géométrique.

© Martin Hartmann Les femmes aussi ont contribué à l'essor de l'abstraction

Le développement de l'abstraction géométrique, pas qu'une histoire d'hommes

Le parcours de l'exposition mène de l'avant-garde russe et du Bauhaus en Allemagne, en passant par des développements dans les années 1920 et 1930 à Paris, jusqu'à l'établissement de l'abstraction géométrique comme langage mondial après 1945. São Paulo, Buenos Aires et La Havane viennent s'ajouter à Zurich, Milan et Ulm comme centres internationaux.

Les œuvres présentées au Wilhelm-Hack-Museum ont été réalisées entre 1914 et 1980. Elles démontrent que les femmes artistes ont joué un rôle déterminant dans le développement de l'art non figuratif. Pourtant, l'histoire de l'art ne leur a accordé que peu d'attention jusqu'à présent.

Outre la peinture et la sculpture, de nombreuses femmes artistes ont également travaillé dans les arts appliqués. Elles ont créé des designs textiles et de mode ainsi que des objets d'usage courant ou ont travaillé comme photographes. Elles ont ainsi joué un rôle décisif dans l'émergence d'une conception moderne du monde qui devait allier l'art et la vie.

© Martin Hartmann Une des salles de l'exposition sur les pionnières de l'art abstrait

L'exposition, intitulée d'après l'autobiographie éponyme de Sonia Delaunay, montre en sept chapitres qu'une histoire de l'abstraction géométrique ne peut plus s'écrire sans les artistes féminines présentées !

L'exposition est accompagnée d'une publication aux éditions Hirmer Verlag, généreusement illustrée, avec des contributions scientifiques d'experts internationaux.

Le travail de nombreuses femmes à l'honneur

© DR Ljubow Sergejewna Popowa, Suprematistische Komposition, um 1916, Öl auf Leinwand, 35,5 x 31 cm, Wilhelm-Hack-Museum, Ludwigshafen

Avec des œuvres de : Anni Albers, Anna Andreeva, Marina Apollonio, Margarita Azurdia, Ella Bergmann-Michel, Lina Bo Bardi, Martha Boto, Marianne Brandt, Marcelle Cahn, Regina Cassolo Bracchi, Geneviève Claisse, Lygia Clark, Franciska Clausen, Dadamaino, Sonia Delaunay, Germaine Derbecq, Lucia Di Luciano, Xenia Ender, Alexandra Exter, Nélida Fedullo, María Freire, Gego, Eileen Gray, Florence Henri, Barbara Hepworth, Carmen Herrera, Margarete Heymann-Loebenstein, Katarzyna Kobro, Benita Koch-Otte, Jeanne Kosnick-Kloss, Judith Lauand, Kim Lim, Lou Loeber, Verena Loewensberg, Marta Lutz, Hilda Mans, María Martorell, Dóra Maurer, Hedi Mertens, Lucia Moholy, Vera Molnar, Marlow Moss, Aurélie Nemours, Lygia Pape, Charlotte Perriand, Helga Philipp, Gudrun Piper, Ljubow Popowa, Charlotte Posenenske, Lidy Prati, Margaretha Reichardt, Olga Rosanowa, Ana Sacerdote, Aen Sauerborn, Alma Siedhoff-Buscher, Loló Soldevilla, Warwara Stepanowa, Gunta Stölzl, Paula Straus, Sophie Taeuber-Arp, Mary Vieira, Shizuko Yoshikawa.

Curatrices : Dr. Astrid Ihle, Julia Nebenführ

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L'exposition et le catalogue sont soutenus par BASF SE, l'Art Mentor Foundation Lucerne, la Ernst von Siemens Kunststiftung et la Rudolf-August Oetker-Stiftung.