Les semis, comprendre les pousses à partir de graines, se font en sortie d’hiver, à partir de janvier. Il faut environ trois mois pour qu’elle ressemble à celle que vous achetez en godet. C’est une solution intéressante pour 3 raisons.
La tomate n’est guère difficile. Elle se contente de peu. Vous pouvez même envisager sa culture sur votre balcon, dans un grand pot de fleurs d’une profondeur d’une trentaine de centimètres et d’un diamètre identique. Espacer chaque espèce de 80 cm, souvenez-vous qu’elle montera à plus d’1m50 et qu’il vous faudra un tuteur. Notre conseil : préparez un trou du double de votre godet. N’hésitez pas à enterrer une partie supérieure du plant, avec la motte en biais. Elle se redressera toute seule et la partie enterrée va se transformer en racine et fortifier l’ensemble pour une meilleure récolte. Si votre terre est très pauvre vous pouvez l’amender avec un engrais naturel mais ce n’est pas indispensable. Un arrosage fréquent (jamais sur les feuilles!) pendant la saison chaude et en fin d’après midi est indispensable. De nombreux jardiniers se fient à la lune et à ses phases. Ils plantent les tomates et généralement tous les pieds qui montent en lune croissante. L’inverse, donc en phase décroissante, pour tous les légumes qui se développent sous terre (carottes, radis...).
Les jardiniers conseillent de patienter au moins jusqu’aux célèbres trois Saints de Glace : St Mamert, St Pancrace, St Servais les 11,12 et 13 mai. Les racines des jeunes plants sont fragiles et il faut redouter les dernières gelées nocturnes, qui, sans protection, leur seraient fatales. Les optimistes rétorqueront qu’avec une petite protection de surface les risques sont limités mais d’autres, en Alsace, encore plus prudents, attendront la Sainte (froide) Sophie, le 25 mai.
Il faut des tuteurs solides pour accompagner la croissance. Supprimez les nouvelles pousses en cours de saison au pied pour privilégier celles du haut. Une fois par semaine on débroussaille, surtout vers la fin de l’été ,où on supprimera toutes les feuilles pour favoriser le mûrissement. Inutile de garder les fleurs de septembre : elles n’auront pas le temps de se transformer en fruits. Les œillets d’Inde sont connus depuis longtemps pour leur complémentarité et symbiose protectrice avec la tomate. Plantez-en au pied.
Halte à la paranoïa. Cette mention que vous retrouverez souvent signifie qu’il s’agit d’une sélection qui cumule les avantages de chacun des deux « parents » naturels. On fait polliniser l’un par l’autre pour obtenir la résistance de l’un et, par exemple, la productivité ou le goût de l’autre. Le 1 signifie de la première génération. L’hybride F1 n’est généralement pas stérile et ses graines peuvent se ressemer mais vous ignorez lequel des deux, lors de la prochaine génération, en F2, reprendra le dessus. Vous aurez peut être une faible production et une grande résistance aux maladies...
Entre les espèces dites « cerise » ou « cocktail » à grignoter lors des apéritifs, glissez une « marmand » pour les recettes de tomate farcie, une « roma » pour vos sauces et conserves, une « russe », noire de Crimée, pour observer des fruits qui peuvent atteindre une taille incroyable...
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