Petite sœur de l'isolation extérieure, l'isolation intérieure est un incontournable de la réduction des pertes énergétiques du logement. L'isolant est généralement composé de panneaux de type polystyrène expansé, polyuréthane ou de laine minérale déjà revêtus d'un parement en plâtre. Les panneaux peuvent être fixés contre les murs existants, ou bien vissés sur des tasseaux, ce qui permet alors de ménager une lame d'air, excellent isolant à lui seul, entre le panneau et la paroi. Très utilisée ces dernières années, la laine de chanvre, laine naturelle, qui possède un meilleur coefficient thermique que la laine de verre traditionnelle. Attention cependant à ne pas oublier de poser ce qu'on appelle un frein vapeur, qui va servir à limiter la pénétration d'humidité dans le mur, au risque de vous retrouver rapidement avec des panneaux créant de la condensation, qui vont favoriser l'apparition de moisissures.
C'est une des grandes tendances du moment pour améliorer le bilan énergétique de la maison. De façon imagée, c'est comme « mettre un manteau » à sa maison. Possible à la fois en rénovation ou en construction, l'isolation extérieure représente aujourd'hui 7% du marché de l'isolation en France. Cette technique possède le double avantage d'améliorer drastiquement l'isolation globale de votre habitat – la déperdition de chaleur atteint des seuils ultra-faibles - tout en vous permettant de ne pas empiéter sur votre surface habitable. Deux types d'isolation extérieure sont proposées par les professionnels : l'isolation sous une couche d'enduit, ou l'isolation sous bardage ventilé, qui connaît un franc succès grâce aux nombreux choix de finition des murs qu'elle propose : plaques en fibre ciment, ardoise, terre cuite, plaques végétalisées... Néanmoins, l'inconvénient majeur de la technique reste son manque d'efficacité sur des façades avec reliefs ou présentant un nombre important de fenêtres, et surtout une modification extérieure visible de votre habitat.
Autrefois écarté sans raison du domaine de la construction et de la rénovation, le bois fait un retour en grâce à tous les niveaux. D'une part, en tant que combustible, avec des solutions de chauffage ultra-performantes qui affichent des performances énergétiques impressionnantes. Une chaudière à bois, à plaquettes ou à granulés, peut en effet couvrir 100% des besoins énergétiques d'une maison de 150m2 avec une consommation annuelle comprise entre 1 et 2 tonnes de combustible, soit un coût d'environ 300 à 400€.
D'autre part, le bois revient en force en tant que matériau de construction, et sans pour autant s'enorgueillir d'avoir pu couler le béton, représente aujourd'hui entre 6 et 8% des constructions en France. Une performance élevée (isolation, acoustique...) et un atout écologique caractérise ce matériau revenu d'entre les morts. Preuve en est les multiples entreprises de construction bois qui ont fleuri partout dans la région.
Entre la plantation, la gestion sylvicole et la production du produit fini, la filière bois emploie plus de 20 000 personnes en Alsace.
Le principe est simple et permet d'utiliser de manière passive l'énergie géothermique. Explication : on place sous terre, à environ 2 mètres de profondeur, un conduit d'au moins 20 mètres de long relié à une entrée d'air à l'extérieur de la maison d'une part, et à un système de ventilation à l'intérieur de l'habitation d'autre part.
L'air neuf, aspiré à l'extérieur, circule dans le tube et permet de chauffer la maison en hiver, et de la rafraîchir en été. En effet, la température du sol à cette profondeur est constante tout au long de l'année. Mis à part les travaux d'enfouissement à prévoir, le coût de ce boosteur d'économie d'énergie est dérisoire pour un résultat sensible. Cependant, cet équipement est plutôt destiné aux bâtiments neufs et bénéficiant déjà d'une ventilation mécanique contrôlée (VMC).
L'énergie solaire pour le particulier, on en parle beaucoup depuis l'année 2000 et le début des aides incitatives de l'Etat. Mieux vaut tard que jamais, mais la technologie a un temps de retard par rapport à nos voisins allemands, leaders mondiaux dans le domaine. Il convient cependant de distinguer deux types d'installations : le solaire thermique, plus économique, qui transforme l'énergie solaire en eau chaude, et les panneaux photovoltaïques, qui convertissent la lumière du soleil en électricité. La deuxième solution est évidemment plus avantageuse mais coûte nettement plus chère à l'achat. Cette énergie naturelle et propre est inépuisable et une installation correctement montée a une durée de vie de plus de 25 ans en moyenne. Couplée à un chauffe-eau solaire, 5m² de surface de panneaux solaires suffit à couvrir 50% des besoins énergétiques annuels (eau chaude, chauffage) d'une famille de 5 personnes vivant sous le même toit. Des crédits d'impôts et des aides de la Région Alsace sont attribués à chaque particulier souhaitant faire l'acquisition d'une solution solaire. Le montant de ces aides parvient à couvrir environ la moitié du coût total d'une installation.
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