Concert "Regina Caeli"

Petits motets français à deux voix et orgue des 17ème et 18ème siècles de Charpentier, Dumont, Clérambault et Couperin.

© Lilian Gerber

Pièces d’orgue de Racquet, Boyvin, Guilain et Grigny.

Hortus Musicalis

Béatrice Dunoyer, soprano : Laura Phelut, mezzo-soprano, Jean-Luc Iffrig, orgue.

Cultivé en France dès les années 1640, le petit motet est, sous le règne de Louis XIV, la forme de musique religieuse la plus pratiquée dans le cadre de la liturgie catholique, aux côtés du motet à grand chœur. Exécutés principalement au moment de l’Elévation ou sous forme d’antiennes pour les grandes fêtes, les petits motets sont pratiqués dans toutes les grandes institutions religieuses du royaume, comme les couvents, la Chapelle du roi, la Maison royale de Saint-Cyr, fondée par Madame de Maintenon pour l’éducation des jeunes filles pauvres de la noblesse. Selon leurs destinataires, ils présentent des effectifs variés, d’une à trois voix d’hommes, de femmes ou mixtes, avec ou sans instruments pour les accompagnements et les ritournelles. À l’aube du XVIIIe siècle, le petit motet constitue, avec la musique instrumentale et la cantate, un terrain perméable à la mode italienne qui gagne peu à peu les cercles musicaux.