Envie d’apprendre à combattre, à danser et à chanter dans une seule et même activité ? C’est possible avec la copoeira, un art martial venu du Brésil, qui connaît un succès grandissant en France. La capoeira a été élaborée par les noirs au Brésil à l’époque de l’esclavage : il s’agissait de développer des techniques de combat sans se faire prendre parce que c’était interdit. Elles ont donc été cachées sous couvert de danses et de chants folkloriques qui étaient eux autorisés. Aujourd’hui, la capoeira se pratique en cercle avec deux joueurs qui vont se battre sans se toucher, en lançant des coups de pied dans le vide, en effectuant diverses acrobaties, et en esquivant les coups de l’adversaire. Ils sont entourés par un orchestre qui joue des instruments traditionnels (berimbau, pandeiro, atabaque...) : c’est lui qui impulse le rythme de la confrontation et qui décide de l’arrêt du combat. Comme dans tous les arts martiaux, le professeur est le « maître » et nous donne l’occasion de découvrir toute une philosophie.
Abada Capoeira à Mulhouse - 06 31 80 87 51
Quilombo Capoeira à Colmar - 06 95 57 31 48
Si vous cherchez un sport original et explosif à pratiquer, on vous dit sepak takraw. Ce sport très populaire dans beaucoup de pays d’Asie du Sud-Est signifie littéralemen « coup de pied dans une balle tressée ». Vous vous dites football du pauvre ? Raté. Certes, on utilise toutes les parties de son corps sauf les mains et les bras pour renvoyer la balle, mais il y a un filet tendu à 1.50m sur un terrain de taille comparable à celui du badminton. Vous vous dites volley avec les pieds ? C’est à peu près ça, sauf qu’une équipe se compose de trois joueurs et qu’ils ont droit à trois touches de balle maximum. Ca va vite et c’est spectaculaire, avec retournement acrobatique et pied levé au-dessus de la tête au plus haut niveau. A un niveau plus modeste, il permettra de développer les mêmes qualités qu’au badminton : réflexes et explosivité. Bonne nouvelle pour ceux qui voudraient tester : ce sport a été développé en France en 2001 par des Alsaciens. La fédération siège à Schiltigheim et des séances d’entraînement ont lieu à Strasbourg, Schiltigheim et Wittenheim.
Voici une nouvelle danse qui pourrait séduire les couples : la zikomba, surnomée aussi parfois le « tango africain ». Cette danse et musique est née en Angola dans les années 80, avant de se propager dans les pays lusophones (Portugal, Brésil, Mozambique, Cap-Vert...), et depuis peu en France et en Alsace. La musique est dérivée du semba, lui même descendant du zemba, un ancêtre africain de la samba brésilienne. Mais elle s’appuie sur des rythmes zouk antillais un peu plus sexy : c’est d’ailleurs après un concert de Kassav en Angola que cette musique s’est développée. La danse est proche du zouk antillais en jouant sur les déhanchés et la fluidité des jambes. Mais elle emprunte aussi des éléments au tango argentin avec une cavalière guidée de manière assez ferme, une posture droite mais souple, nécessitant une grande harmonie entre les partenaires. La kizomba se danse de manière lente et douce, comme le zouk, mais avec quelques mouvements secs. Très sensuelle et langoureuse, elle fait monter à coup sûr la température de quelques degrés.
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