Jusqu'au 14/07/2016
Cette année, au Festival international de Colmar, il sera question d’enfants prodiges. D’abord, parce qu’on y célébrera la mémoire de Jascha Heifetz, musicien exceptionnel, l’un des plus grands et des plus respectés, né en 1901 avec le nouveau siècle et qui influençe encore le jeu des violonistes aujourdhui.
Avant l’âge de 10 ans, le Russe donna son premier concert et enregistra ses premiers disques. Adolescent, il se couvrit de gloire en remplaçant au pied levé un soliste dans un concert dirigé par Arthur Nikisch à Berlin et fit des débuts triomphaux au Carnegie Hall à New-York. Partout où il passa, le virtuose soulèva l’enthousiasme : « ll y a beaucoup de violonistes et puis il y a Heifetz », dira un autre virtuose, David Oïstrakh.
Entre la naissance de Jascha Heifetz et Daniel Lozakovitj, il y a 100 ans d’écart : le petit protégé de Vladimir Spivakov, directeur artistique du festival, a fait ses premiers concertos à 9 ans avec les Virtuoses de Moscou et a joué l’an dernier avec l’Orchestre de la Scala de Milan. Une belle carrière s’annonce pour ce jeune suédois de 15 ans qui se produira le mercredi 13 juillet avec l’Orchestre national Philharmonique de Russie.
Autre prodige invité, l’Allemande Clara-Jumi Kang, 19 ans, qui a joué avec orchestre dès l'âge de 5 ans et enregistré le Triple Concerto de Beethoven à 9 ans, jouera le jeudi 14 juillet le Concerto pour violon n°1 de Bruch, Airs bohémiens de Sarasate ou encore Rondo Capriccioso de Saint-Saëns.
Le festival accueille aussi les meilleurs archets d’aujourd’hui, comme le Français Renaud Capuçon, récompensé par deux fois aux Victoires de la musique classique, fait chevalier de la Légion d’honneur cette année, qui viendra pour deux soirées : l’une consacrée à Mendelssohn le samedi 9 juillet et l’autre à Brahms le dimanche 10 juillet (où il jouera avec son frère, le violoncelliste Gautier Capuçon).
Le violoniste israélien, Vadim Gluzman, élève de Zakhar Bron et d'Isaac Stern, fera lui aussi deux prestations : l’une en configuration de musique de chambre pour célébrer Mozart et Tchaïkovski, l’autre en version symphonique pour jouer le concerto de Brahms.
Le Russo-Américain Philippe Quint, l’un des violonistes les plus doués de sa génération, jouera lui une partition plus rare, le concerto de Korngold, composé en 1945 et créé en 1947 par un certain… Jascha Heifetz. La boucle est bouclée.
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