JDS : De nombreuses demandes d’interview, des articles de presse, des centaines de félicitations de nouveaux fans d’Alsace et d’ailleurs... depuis votre passage à The Voice, où vous avez réinterprété « Chez Laurette » de Michel Delpech, c’est la folie. Vous vous étiez préparé à cette effervescence ?
© Shine / TF1 Claudio Capéo en pleine prestation à The Voice !Claudio : L’émission a été enregistrée en novembre pour une diffusion le 13 février dernier. Je n’avais vu aucune image depuis, j’ai donc un peu vécu l’expérience une deuxième fois. Je n’en reviens toujours pas d’avoir été pris pour l’étape suivante mais c’est cool ! En effet, avec le groupe, cela fait huit ans que l’on tourne ici. Avec The Voice, j’ai voulu forcer un peu le destin pour aller de l’avant, je sentais qu’il fallait faire quelque chose pour que ça bouge. Il y a trois ans, un des casteurs de l’émission m’avait repéré, il voulait que je tente ma chance. Mais je lui disais non. Déjà, parce que c’était le groupe que je souhaitais mettre en avant, pas moi tout seul. Et aussi parce que The Voice, c’est un concours qui récompense la voix ultime... (rires) moi, je suis un chanteur de salle de bains, je n’ai jamais pris un seul cours, rien ! Je ne pensais pas du tout avoir le niveau. Je me suis décidé en fin d’année dernière à leur dire « allez, oui j’essaye ! »
La sensation quand Florent Pagny se retourne pendant votre chanson et vous prend dans son équipe ?
(rires) Je suis choqué ! Je me dit « oh, c’est pas vrai ! » Mais heureux. Au fond, peu importe lequel des quatre se retournait, mon but c’était d’aller à l’étape suivante. Je ne me suis pas pris la tête, j’ai chanté pour les gens du public, comme à un concert. Maintenant, c’est les Battle, l’épreuve où l’on chante face à un autre candidat. L’émission sera enregistrée d’ici un mois, il me semble. La chanson est déjà choisie, mais je n’ai pas le droit d’en dire plus ! En ce moment, je fais des allers-retours entre L’Alsace et Paris pour bosser avec les coachs vocaux de l’émission.
En parlant de chanson, qu’en est-il de votre sensibilité artistique ? Vous impose-t-on certains titres ou un certain style ?
Cela dépend un peu des candidats, je crois. Je suis arrivé avec une identité bien forgée et les chansons françaises que je voulais faire. Chez Laurette, c’est mon idée. La production m’a juste conseillé de la faire plus lentement, pour plus d’émotion. Au départ, j’en avais fait une reprise festive.
Déplorez-vous qu’il soit devenu presque indispensable de passer à la télévision pour se faire remarquer dans le milieu musical ?
C’est comme ça, aujourd’hui. Le côté grosse machine de la télé, c’est pas mon truc, c’est sûr. On s’imagine facilement un monde de requins, alors qu’en fait, l’équipe de l’émission est super, je m’y suis même fait des potes. Je craignais surtout qu’on me fasse passer pour un rigolo. Mais un passage de deux minutes à la télé, ça vous fait gagner 10 ans de galère ! On est vu d’un coup par des millions de téléspectateurs. Pour tourner avec le groupe, franchement, c’est dur : on en chie. En quelques jours, on a vu ce que ces deux minutes nous avaient déjà apporté, des projets sont arrivés, on parle de nouvelles dates, c’est fou. The Voice, je le fais avec plaisir. C’est ce qui compte ! Je ne m’emballe pas, je sais que c’est éphémère. Je suis sollicité ces derniers jours, dans deux semaines, ça retombera. Après, c’est au groupe et à moi de faire en sorte de rebondir, de conserver ce nouveau public qui te découvre à la télé. ☛ Propos recueillis par Mike Obri
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