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Didier Paquignon - Les Muses

A l'étage de la Fondation Fernet-Branca, les Muses de Didier Paquignon, à savoir des hommes de tous âges et toutes corpulences qui posent torse nu, se dévoilent.

Au cours de sa carrière, Didier Paquignon n’a cessé de revisiter des thèmes classiques : des natures mortes, des vues d’intérieur, des paysages urbains… Cette fois-ci, cette ancien élève des Beaux-Arts de Paris et ancien prof des Beaux-arts de Reims, s’intéresse aux nus…masculins.

Le portrait d'une centaine d'artistes

Pour cette série initiée depuis 2010 et intitulée Muses, Didier Paquignon a pioché dans le cercle des artistes et des médias pour réaliser une centaine de portraits d’hommes : des journalistes, graphistes, photographes, écrivains, peintres, scénographes, danseurs…Michel Houellebecq, François Morel, Denis Lavant, Sylvain Tesson, ou encore Robert Ménard ont accepté son invitation et ont posé torse nu, sans fard.

Ces monotypes sont alignés les uns à côté des autres sur un grand mur, nous interrogeant sur la nudité masculine, inversant pour une fois les rôles entre hommes et femmes : « Puisque le corps masculin en tant que monument, est à bout de souffle, dans nos sociétés occidentales, pourquoi pas en reparler et le réinterroger pour poser la question : c’est quoi ? »

Des gros, des grands, des poilus, des tatoués, des musclés...

A l’évidence, ce n’est pas toujours l’Apollon de l’Antiquité ! Didier Paquignon nous montre la diversité des corps masculins : gros, maigres, grands, petits, vieux, jeunes, poilus, imberbes, tatoués, chevelus, musclés…

On pourra peut-être y voir des clins d’œil à l’histoire de l’art, comme le comédien Jean-Claude Dreyfus qui se pince les tétons d’un air goguenard, qui n’est pas sans rappeler le célèbre Portrait présumé de Gabrielle d'Estrées et de sa sœur la duchesse de Villars.

Mais aussi des clins d’œil à l’art tout court comme avec le photographe alsacien Olivier Roller, habitué à venir coller sa tête à côté de celle des puissants pour les déstabiliser, qui se trouve pour une fois seul devant l’objectif, ne sachant que faire de ses mains. Devant cette abondance de corps, le jeu du regard est sans fin. ☛ S.B.

Renseignements

Où :
Fondation Fernet-Branca - Saint-Louis 68300 Saint-Louis

Dates et horaires :

Du Dimanche 17 Janvier 2016 au Dimanche 27 Mars 2016

Tarifs :

6/8€

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